Les mécanismes de défense (Abwehrmechanismen) désignent en psychanalyse et chez Freud les procédés inconscients employés principalement par le Moi dans différentes organisations psychiques comme les névroses.
Les travaux d'Anna Freud sont particulièrement centrés sur ce thème.
Laplanche et Pontalis donnent des mécanismes de défense la définition suivante: ce sont . Ils précisent ensuite qu'.
Pour Elsa Schmid-Kitsikis, . Quant à la définition de la « défense », lorsque le mot « défense » est pris absolument, le terme désigne pour le même auteur . Chez Freud, . Selon Schmid-Kitsikis, la comme mécanisme de défense renvoie .
Élisabeth Roudinesco et Michel Plon estiment que .
Freud utilise le terme « mécanisme » afin de . Les auteurs du Vocabulaire de la psychanalyse citent à cet effet . Le terme « mécanisme » sera freudienne. Celui de « mécanisme de défense » figure dans les essais métapsychologiques de 1915. Celui de « défense » se trouve dans Inhibition, Symptôme et Angoisse (Hemmung, Symptom und Angst, 1926) dans l'expression « méthodes de défense ».
Laplanche et Pontalis considèrent qu'après 1926, , Le Moi et les mécanismes de défense (Das Ich und die Abwehrmechanismen, 1936).
disent-ils, . Laplanche et Pontalis ajoutent toutefois que dans cet ouvrage, . Anna Freud évoque aussi d'autres procédés défensifs : .
Dans le cadre de ses travaux de 1936, Anna Freud va se trouver . Roudinesco et Plon sont d'avis que , si bien que . Dans une telle perspective, ils ajoutent que le Moi, redevenu . Selon les mêmes auteurs, ainsi s'explique pourquoi . Elle a été dans les années 1950-1960 : ce dernier la dénonce comme une .
Melanie Klein .
et les « défenses » s'apparentent à . Selon Susan Isaacs en 1952, rapporte en effet Elsa Schmid-Kitsikis, . En 1952 et 1958, Melanie Klein pour sa part .
L' pose un certain nombre de questions théoriques. Laplanche et Pontalis évoquent entre autres celle de différences reconnues par à propos des « mécanismes de défense du moi », celle de la à ne pas négliger ce — une spécificité que Freud a rappelée dans L'Analyse finie et infinie (Die endliche und die unendliche Analyse, 1937), enfin la question que pose une centration de la théorie par rapport à la pulsion.