Alfred Vanderpol, né le et mort le , est un ingénieur, philanthrope et auteur français qui fut l'un des chefs du mouvement pacifiste en France au cours des années qui ont précédé la Première Guerre mondiale. Alfred Marie Vanderpol est né le à Tourcoing, fils de François Vanderpol et d'Anna Knaepffler de Phalsbourg. La famille de son père était d'origine flamande et celle de sa mère était originaire d'Alsace. Il a eu une sœur aînée et un frère décédé très jeune. Après avoir vécu plusieurs années au Havre, les Vanderpol retournent à Tourcoing où, le , le père est nommé à la douane. Vanderpol a fréquenté l'école secondaire de Tourcoing. Pendant la guerre franco-prussienne de 1870, il s'intéresse au sujet de la guerre et de la paix. Il envisage de postuler à l'École polytechnique et suit un cours de mathématiques spéciales au lycée de Lille. Sur les conseils de son professeur, il entre ensuite à l'École centrale des arts et manufactures de Lille et obtient son diplôme d'ingénieur en 1876. De 1876 à 1877, Vanderpol passe son année de service militaire à Versailles, où il sert dans le génie. Il rejoint ensuite les effectifs de l'ingénieur civil Lombard-Gérin à Lyon. Il est chargé de la construction de l'une des premières usines de tissage mécanique dans la région de Pont-de-Beauvoisin. En , le jeune ingénieur s’inscrit à la faculté de droit de Lyon, où il poursuit les études qu’il avait commencées alors qu’il était en poste à Versailles. Il obtient sa licence en 1880. Le , il devient ingénieur au service des Ponts et chaussées de Lyon en tant qu'assistant mécanicien, spécialisé dans les ponts, poste qu'il occupe jusqu'à la fin du mois de . Le , Vanderpol épouse Jeanne-Marie-Claudine Berger de Lyon. Ils ont trois fils et deux filles, leur dernier enfant étant né en 1894. Après avoir quitté le département des Ponts et chaussée en 1884, il obtient un poste dans une usine de compteur à gaz. Il devient associé de Maldant Dupoy, également fabricant de compteurs, et fonde une succursale à Lyon, puis une autre en Italie.