Capitalisme et liberté (titre original : Capitalism and Freedom) est un livre de Milton Friedman, publié en 1962.
Sa thèse principale est que la liberté économique est une condition nécessaire à toute liberté politique. S'adressant à un large public et non aux seuls économistes, Friedman fait l'apologie du libéralisme, terme qu'il utilise dans son acception classique et non dans son sens moderne en américain. Friedman développe aussi dans cet ouvrage des travaux de ses collègues de l'Université de Chicago, notamment Frank Knight, Friedrich Hayek et George Stigler. Il s'est vendu à plus de exemplaires en dix-huit ans.
Capitalisme et liberté a été écrit en 1962, d'un point de vue américain, par un économiste. Milton Friedman y défend cependant davantage ses convictions philosophiques, politiques et économiques, qu'il y fait œuvre d'économiste. C'est principalement le résultat de conférences données en juin 1956 au Wabash College à l'invitation du William Volker Fund, fondation disparue depuis.
Il a été écrit quinze ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale, à une époque où la Grande Dépression était encore dans tous les esprits. Que ce soit sous les administrations Kennedy ou Eisenhower, les dépenses fédérales augmentaient fortement, en particulier pour la défense, l'État providence ou les infrastructures et ce dans un consensus bipartisan entre démocrates et républicains. Dans la lignée du New Deal, le climat intellectuel était en faveur du keynésianisme. Cela explique probablement la réaction assez fraiche que reçut alors l'ouvrage : aucun des grands journaux américains n'en fit la critique, à l'exception de The Economist, journal anglais.
Introduction
Friedman y présente sa vision du libéralisme, philosophie qui défend un gouvernement limité et aussi peu centralisé que possible. Il retient l'acception européenne plus qu'américaine du terme, qu'il considère être pervertie depuis le New Deal.
Les relations entre liberté économique et liberté politique
Dans ce chapitre, Friedman défend la liberté économique en tant que telle et comme moyen nécessaire pour accéder à la liberté politique.
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vignette|Taux équivalent d'un impôt négatif sur le revenu associant une allocation de et un taux de prélèvement de 25 %. L'impôt négatif sur le revenu est un système d'impôt unique qui consiste en l’allocation à tout individu d’un montant fixe par l’État, un « impôt négatif », couplé à « impôt positif normal, progressif » à partir d’un certain niveau de revenu. Juliet Rhys-Williams théorisa le concept dans les années 1940, puis il fut repris par l'économiste et « Prix Nobel » d'économie Milton Friedman en 1962 dans Capitalisme et liberté.
vignette|Le à Berne, des militants du revenu de base ont célébré le succès d'une initiative populaire qui a récolté plus de de soutien à la tenue d'un référendum sur le revenu de base. vignette|En à Angoulême, entre une banque et un pôle emploi, le groupe ART112 propose une réflexion sur le capitalisme et le revenu de base. Le revenu de base, encore appelé revenu d'existence, revenu universel ou allocation universelle, est une somme d'argent versée par une communauté politique à tous ses membres, de la naissance à la mort, sur une base individuelle, de façon inconditionnelle, sans contrôle des ressources ni exigence de contrepartie.
vignette|La Liberté guidant le peuple d'Eugène Delacroix (1830). Le libéralisme est un courant de pensée qui prône la défense des droits individuels, subjectifs (isonomie, liberté, sécurité, propriété...), dans la lignée de John Locke, au nom d'une vision fondée sur l'individu et la coopération volontaire entre les humains. Emmanuel Kant ajoutera à cette définition, et c'est cette conception spiritualiste et idéaliste du libéralisme (dualisme ou idéalisme absolu) qui prévaudra en Europe, que la plus haute valeur observée dans un état de droit, c'est la dignité de la personne humaine ; cette dernière ayant le potentiel d'être autonome, d'être libre d'agir et de choisir ses propres fins.