Bouddhisme mahāyānaLe bouddhisme mahāyāna, (terme sanskrit – महायान – signifiant « grand véhicule », en chinois : 大乘, dàchéng ; en japonais : 大乗, daijō ; en vietnamien : Đại Thừa ; en coréen : 대승, dae-seung), apparaît vers le début de notre ère dans le Nord de l’Inde et dans l'Empire kouchan, d’où il se répand rapidement au Tarim et en Chine, avant de se diffuser dans le reste de l’Extrême-Orient.
AbhidhammaL'Abhidhamma (pâli: अभिधम्म Abhidhamma sanskrit: अभिधर्म Abhidharma) — littéralement « corbeille des commentaires », « doctrine spéciale », « au-dessus de l'enseignement », ou encore « collection de dogmes», — est la dernière partie des textes canoniques, le Tipitaka, consacrée aux exposés psychologiques et philosophiques de l’enseignement du Bouddha. Plus précisément, l'Abhidhamma traite de la cosmologie, de l'analyse psychologique, de la classification des phénomènes et de la métaphysique.
Arhatvignette|Le Bouddha Chakyamuni entouré de Maudgalyâyana et Saripoutta (deux disciples et arhat). Thangka tibétain, , Musée national de Varsovie. Dans le bouddhisme theravâda, arhat ou arhant (terme sanskrit ; en pâli: arahant), est le nom donné à celui qui a atteint le dernier échelon de la sagesse et de l'éveil. En sanskrit, le terme arhat est le participe présent du verbe arh-, « mériter ». C'est donc proprement un « méritant ». Il s'agit du premier titre donné à tous les bouddhas, et le mot est donc en quelque sorte de « libéré des passions et du samsâra ».
TripitakaLe Tripitaka (sanskrit IAST : Tripiṭaka ; pali : Tipiṭaka ; tri : trois, piṭaka : corbeille) ou Trois corbeilles est l'appellation qui désigne l'ensemble des textes du canon bouddhique. Il est parfois également appelé canon pali, car ses textes sont rédigés en pali. Il s'agit d'un très vaste ensemble de textes fondateurs sur lesquels s'appuie l'école des Thera, connue sous le nom de theravâda, originaire du Sri Lanka. Aujourd'hui, ce canon est essentiellement repris dans les pays bouddhistes d'Asie du Sud-Est.
BâmiyânBâmiyân ou Bamiyan (dari : prs) est une ville du centre de l’Afghanistan, capitale de la province de Bâmiyân. Sa population est d’environ , et elle est la capitale traditionnelle du Hazaradjat ou Hazaristan (« le Pays des Hazaras »). Le paysage culturel et les vestiges archéologiques de la vallée de Bâmiyân, dont les Bouddhas, sont inscrits sur les listes du patrimoine mondial et du patrimoine mondial en péril de l'UNESCO depuis 2003.
Gāndhārī (langue)vignette|Représentation géographique du Gandhara. Gandhara La gāndhārī (en devanāgarī : गांधारी) est un prâkrit aujourd'hui éteint qui était parlé au Gandhara, une région qui couvre le nord-ouest de l'actuel Pakistan et l'est de l'Afghanistan. Comme tous les prakrits, il provient du sanskrit védique ou d'une langue proche. La gāndhārī était écrite à l'aide de l'alphabet kharosthi. On pense que cette langue comprenait des éléments des langues autochtones (pré-indo-européennes) ainsi que du dardique et de l'iranien de l'est, qui font tous deux partie des langues indo-aryennes.
Parinirvanathumb|upright=1.2|Bouddha ayant atteint le parinirvāṇa (Kamphaeng Phet, Thaïlande) Parinirvāṇa, terme sanskrit signifiant le nirvāṇa final (pāḷi : parinibbāna; chinois : wúyú nièpán 无余涅槃; tibétain: yongs su myang 'das) désigne dans le bouddhisme la fin de l'existence physique d'une personne qui a atteint l'éveil (bodhi) et l'entrée dans le nirvāṇa complet d'un bouddha ou d'un arhat.
MahishasakaMahishasaka (IAST: Mahīśāsaka ; pāli : Mahimsāsaka) est une école du bouddhisme ancien d'Inde non mahayana qui aurait été créée aux alentours du avant notre ère. Son nom signifie: Gouvernant la terre du fait qu'elle aurait été fondée par un arhat, qui avait été gouverneur de district. Elle appartient à une sous-branche de l'école Sthaviravāda et elle compte parmi les dix-huit écoles bouddhistes anciennes. D'après G. P. Malalasekera, l'école Mahishasaka s'est divisée par la suite en deux : l'école Sarvāstivāda et l'école Dharmaguptaka.
Sūtra du DiamantLe Sūtra du diamant est l'un des sūtra les plus connus et commentés du bouddhisme mahāyāna. C’est aussi l’un des plus courts parmi les sutras Prajnaparamita. Il joue un rôle particulièrement important dans les courants méditatifs comme le chan et le zen et serait selon la tradition le sutra préféré du maître chan Huineng. C'est, selon la British Library, .
MahasamghikaLe Mahasamghika (IAST: Mahāsāṅghika ou mahāsāṃghika ; pāli : Mahāsanghika, « Ceux de la Grande Assemblée », ou Mahāsangītikā, « Ceux de la Grande Récitation ») est une école du bouddhisme ancien. Elle est née à la suite du deuxième concile, comme le courant Sthaviravāda. Les moines se disputaient alors sur les pratiques à suivre. Elle a permis la création de nombreux autres courants en Inde. considèrent que l'école Mahayana s'est inspiré du Mahāsāṅghika.