Résumé
La réponse combat-fuite a été décrite pour la première fois en 1929 par le physiologiste américain Walter Bradford Cannon. Sa théorie explique que la réaction animale face aux menaces accompagnée d'une décharge générale du système nerveux orthosympathique, amorce l'animal à un combat ou une fuite. Cette théorie est plus tard reconnue comme étant le premier stade du syndrome général d'adaptation régulant les réponses au stress parmi les vertébrés et autres organismes. Les catécholamines facilitent les réactions physiques immédiates associées à une préparation pour une action musculaire violente. Ceux-ci incluent notamment : accélération du rythme cardiaque et de la respiration ; pâleur ou rougissement, ou les deux cas alternés ; inhibition de l'estomac et du petit intestin à un point où la digestion ralentit ou s'arrête ; effet général sur les sphincters du corps ; constriction des vaisseaux sanguins dans plusieurs parties du corps ; libération des nutriments (particulièrement gras et glucose) pour action musculaire ; dilatation des vaisseaux sanguins des muscles ; inhibition de la glande lacrymale (responsable de la production des larmes) et de la salivation ; dilatation de la pupille (mydriase) ; piloérection ; perte d'audition ; vision tunnelisée (perte de vision périphérique) ; accélération instantanée des réflexes ; tremblements. Un exemple typique de la réponse au stress, dans la zoologie, est le zèbre, qui maintient calmement une homéostasie. Si le zèbre voit un lion s'approcher de lui pour le tuer, la réponse au stress est activée. La fuite requiert un effort musculaire, soutenu par tout le corps. L'activation du système nerveux sympathique entraine ces besoins. Un exemple similaire incluant un combat est le chat lorsqu'il est attaqué par un chien. Le chat montre une pulsation cardiaque accélérée, une piloérection (conservation de la chaleur) et une dilatation de la pupille - tous les signes d'un comportement sympathique (nerveux).
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