AMC Schneider P16

La Schneider P16 est une automitrailleuse française de l'entre-deux-guerres, produite par Schneider. Conçue dans les années 1920 pour la cavalerie française, sa formule semi-chenillée (système Kégresse) lui donne une bonne mobilité pour l'époque. Faute de mieux, elle combat pendant la bataille de France en 1940. Elle dérive de l', automitrailleuse peu fiable équipée de chenilles Kégresse et conçue par Citroën. Citroën agrandit son véhicule et le propose à la cavalerie, répondant ainsi à deux spécifications de 1923 et 1924. Un prototype non terminé, à propulseur (chenillé) P7T avec un blindage en bois, est testé en mai 1925 à la commission d'expérimentation de matériel automobile de Vincennes. La commission constate les progrès offert par le véhicule et quatre premiers exemplaires sont commandés en juin 1925. Il s'agit d'exemplaires de pré-série, dénommés Schneider 16 CV, ou parfois M28. Citroën ne disposant pas de la capacité de produire, le contrat est transféré à Schneider. La production du modèle de série débute en 1930 et 96 sont produits. La dernière est livrée en 1931. La désignation officielle du modèle de série, parfois désigné M29, est AMC Schneider P16, du nom du propulseur (chenillé) Kégresse P16 qui équipe les véhicules de pré-série, bien que le propulseur P16 a été remplacé par un P17 sur les véhicules de série. L'automitrailleuse a un équipage de trois hommes, un chef de voiture, qui fait également fonction de pointeur et tireur en tourelle, un conducteur et un inverseur. L'armement, concentré en tourelle, est un canon de et une mitrailleuse. Les modèles de pré-série les portent en opposition, la mitrailleuse étant alors une Hotchkiss de . Sur les modèles de série les deux armes sont jumelées et la mitrailleuse est une MAC 31 de . L'engin dispose également d'une mitrailleuse de rechange conservée à l'intérieur. Avant l'attaque allemande de mai 1940, les canons de 37 reçoivent un qui leur donne une allure plus moderne. Le moteur de la version M29 est un Panhard PK4-E3 sans soupape, à 4 cylindres de , d'une puissance maximale de .

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Immeuble collectif et aménagement urbain des toitures du quartier nubien d’Alexandrie. Réactivation d’une identité culturelle et architecturale oubliée

Ahmed Soliman

Situé à Alexandrie proche du centre ville, le quartier EL Ezba abrite une population majoritairement nubienne. Au fil des années, son identité a progressivement disparu alors que le nombre d’habitants et de voitures ne cessait d’augmenter. Il est donc impossible d’occuper l’espace public comme autrefois. Avec ce projet, j’aimerais redonner à ce quartier son identité architecturale nubienne. Premièrement, par l’élaboration d’un immeuble collectif inspiré de l’architecture vernaculaire et en phase avec les enjeux contemporains, économiques et environnementaux : matériaux locaux, ventilation naturelle, espaces collectifs, etc. Ce projet est aussi l’occasion d’expérimenter des solutions typologiques, constructives et thermiques sur des parcelles étroites afin de proposer à cette communauté modeste un immeuble répondant à ses besoins et lui fournissant des espaces de qualité. Deuxièmement, par l’aménagement de certaines toitures qui permettrait de retrouver les espaces publics perdus à cause de la mauvaise gestion des rues et de l’explosion du nombre des véhicules. Ces divers aménagements urbains permettront la création d’un club social assez grand pour accueillir, au quotidien ou lors de différents événements, la communauté nubienne d’Alexandrie. L’érosion culturelle et architecturale est un sujet préoccupant, à cet égard la Nubie est à un moment crucial de son histoire. Ce projet est une amorce de réponse pour enrayer le phénomène.

2022