L’orthoptie consiste à dépister, analyser et traiter les troubles visuels moteurs, sensoriels et fonctionnels. Pour cela, selon le contexte, les besoins et les caractéristiques du patient, l’orthoptiste évalue les capacités visuelles, effectue des examens d’explorations comme des photos du fond d’œil, mesure de la tension oculaire, évaluation du champ visuel, réalise et propose des projets thérapeutiques personnalisés... Étymologiquement, orthoptie vient du grec ortho : droit et opto : vision avec le suffixe -ie. L'orthoptie consiste en des actes d'exploration, de rééducation et de réadaptation de la vision utilisant éventuellement des appareils et destinés à traiter les anomalies de la fonction visuelle. Dans son activité, l'orthoptiste est habilité à réaliser un interrogatoire et à recueillir les informations concernant le patient et son entourage dans le respect du secret professionnel. La prise en charge orthoptique est accompagnée, le cas échéant, de conseils appropriés à l'entourage proche du patient. Au , il y avait (France métropolitaine et DOM), dont 65 % exerçant en libéral et 54 % ayant moins de . L'orthoptiste est spécialisé en exploration, rééducation et en réadaptation de la fonction visuelle. Un orthoptiste est un professionnel travaillant généralement en cabinet d’ophtalmologie et intervenant en amont de la consultation du médecin. Il pratique différentes mesures de l'œil et différents examens de la vision. Il peut réaliser entre autres l’acuité visuelle, la réfraction, participer à l'adaptation et à la manipulation des lentilles de contact, mesurer la pression intra-oculaire, réaliser une tomographie à cohérence optique, effectuer des photos du fond d’œil, etc. Et c’est dans le même esprit que les orthoptistes peuvent aussi réaliser de nouveaux actes comme le contrôle entre deux rendez-vous de pathologies chroniques, le bilan visuel avant prescription ou renouvellement de lunettes, la prescription de lunettes spécialisées pour les personnes dyslexiques, le dépistage de la rétinopathie diabétique, qui est le premier acte de télémédecine remboursé par la Sécurité sociale, dont le but est d’éviter de ne découvrir la pathologie que trop tard.
Christophe Moser, Timothé Laforest, Laura Emmanuelle Kowalczuk, Mathieu Künzi
Jérôme Yerly, Lorenzo Di Sopra, Josefina Adriana Maria Bastiaansen, João Pedro Forjaco Jorge, Silvio Ionta, Benedetta Franceschiello, David Zeugin