NOTOC
La cryosphère, du grec kryos (froid, glace), est un terme désignant toutes les portions de la surface des mers ou terres émergées où l'eau est présente à l'état solide.
Pour le Rapport spécial « The Ocean and Cryosphere in a Changing Climate » publié par le GIEC en 2019, la cryosphère inclut
les volumes de neige, les glaciers, les inlandsis, les banquises, les icebergs, la glace de mer, de lac et de rivière, et de façon temporaire ou permanente les sols gelés (pergélisol/permafrosts, selon les saisons).
thumb|upright=4|Carte de la cryosphère et de l'océan mondial
On peut trouver de la glace et de la neige sous toute latitude (avec par exemple, les montagnes gelées de Norvège, les glaciers de Suisse (en fonte accélérée pour certains), les neiges du Kilimandjaro), mais l'essentiel du volume de glace se trouve dans les deux gros inlandsis du Groenland et de l'immense Antarctique.
(Voir aussi la carte ci-contre).
vignette|upright=1.6|Représentation des glaciers sur carte topographique
Elle prend de l'importance dans le cadre du changement climatique et de projet de développement en zone de permafrost.
Une revue scientifique, nommée Cryosphere est dédiée à ce sujet, de même qu'une association de chercheurs (International Permafrost Association), qui organise périodiquement une conférence internationale sur le Permafrost, dite ICOP (pour International Conference on Permafrost .
La cryosphère entretient des liens complexes et d'interdépendance avec le climat et l'océan ; c'est pourquoi elle est intégrée dans les modèles de changement climatique notamment étudiés par le GIEC (Nobel 2007), à cause de ses liens et rétroactions avec le réchauffement du climat (via l'albédo ou les émissions de CO2 et de méthane piégés dans les pergélisols et sous certains manteaux de glace notamment), et avec l'hydrologie mondiale.
La cryosphère est un indicateur très sensible du changement climatique ; elle fut particulièrement étudiée pendant la dernière Année polaire internationale (2007–2009).