Un idiotisme, ou une expression idiomatique, est une construction ou une locution particulière à une langue, qui porte un sens par son tout et non par chacun des mots qui la composent. Il peut s'agir de constructions grammaticales ou, le plus souvent, d'expressions imagées ou métaphoriques. Un idiotisme est en général intraduisible mot à mot, et il peut être difficile, voire impossible, de l'exprimer dans une autre langue.
Par exemple, en français « il y a » est un idiotisme non « imagé » couramment utilisé : décomposé mot à mot cela n'a pas de sens, alors que cela signifie bien quelque chose pour qui connaît la formulation en elle-même. « Couper l'herbe sous le pied » est un autre exemple, s'agissant cette fois d'une expression imagée qui peut être utilisée métaphoriquement telle quelle dans un autre contexte que celui qui lui a donné naissance (et donc avec une autre signification que celle de couper effectivement de l'herbe sous le pied). Une telle expression sera possiblement incompréhensible si elle est traduite mot à mot dans une langue étrangère ; de même, un anglophone proposant qu'on se « secoue les mains » au lieu de se « serrer la main » commettra un anglicisme en calquant ce qu'il doit dire sur l'expression idiomatique anglaise to shake hands.
Les idiotismes imagés peuvent utiliser du vocabulaire de différents domaines sémantiques : les animaux, la nourriture La création d'idiotismes, dans une langue, porte généralement sur des domaines significatifs de l'activité ou des préoccupations des locuteurs de cette langue.
Liste d'idiotismes animaliers français
Un idiotisme animalier utilise des expressions renvoyant aux animaux ou à des choses relatives aux animaux (comportement, parties du corps) :
par exemple, « sauter du coq à l’âne » ou « passer du coq à l'âne », qui signifie passer d'un sujet à un autre sans transition ni rapport. L'âne dont on parle là n'est probablement que l'ane (ancien nom de la cane, femelle du canard), et qui survit dans le nom d'un outil métallique, le « bédane » (pour « bec-d'ane », sorte de burin de forme évasée rappelant quelque peu un bec de canard) ouvrage|auteur=Claude Duneton : De la puce à l'oreille|titre=La Puce à l'oreille.
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La linguistique est une discipline scientifique s’intéressant à l’étude du langage. Elle n'est pas prescriptive mais descriptive. La prescription correspond à la norme, c'est-à-dire ce qui est jugé correct linguistiquement par les grammairiens. À l'inverse, la linguistique se contente de décrire la langue telle qu'elle est et non telle qu'elle devrait être. On trouve des témoignages de réflexions sur le langage dès l'Antiquité avec des philosophes comme Platon.
Un proverbe est une formule langagière de portée générale contenant une morale, une expression de sagesse populaire ou une vérité d’expérience que l’on juge utile de rappeler. Il n’est pas attribué à un auteur, (contrairement à la citation ou l’apophtegme) : les proverbes sont souvent très anciens, d'origine populaire et par conséquent de transmission orale. Ils servent d’argument d’autorité. Leur utilisation dans le cadre d’une argumentation peut donc atteindre au sophisme.
Le calembour est un jeu de mots oral fondé sur l'homophonie et la polysémie. Le calembour est un trait de l'esprit, à connotation humoristique, qui, par le sens double d'une phrase, permet une approche ironique sur un sujet donné. Il fut souvent utilisé dans cette optique par les journaux satiriques et les chansonniers du début du . Les calembours sont généralement davantage appréciés à l'oral qu'à l'écrit. Une légère différence d'intonation peut, en effet, orienter la compréhension d'une phrase ambiguë.
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