thumb|Devise de Jacques VI et Ier : il associe la rose Tudor d'Angleterre et le chardon d'Écosse. Emblème utilisé par le roi d'Écosse une fois devenu aussi roi d'Angleterre (l'Union des Couronnes en 1603).
Une union personnelle est une relation entre deux ou plusieurs entités politiques considérées comme des États souverains distincts, mais qui, en vertu d'une loi ou d'un contrat, ont la même personne pour chef d'État. En droit, il ne s'agit pas d'une union réelle des territoires. Les clauses du contrat ou de la convention entre les deux parties prévoient la fin de l'union personnelle, généralement à la mort des contractants. Chacun des États retrouve alors son propre souverain ou chef d'État légitime. Cela ne doit pas être confondu avec une fédération, qui est considérée comme constituant un seul et même État.
Les unions personnelles peuvent survenir pour des raisons diverses, d'un simple mariage (deux monarques se marient et leur enfant hérite des deux couronnes) à une annexion virtuelle (quand une union personnelle est instaurée afin de tenir sous contrôle un autre État sans formellement l'annexer). Elles peuvent être codifiées (les constitutions des États disposent clairement qu'ils doivent être liés) ou non (dans ce cas, elles peuvent facilement être rompues, comme en raison de règles de succession différentes).
Les présidents de républiques sont habituellement choisis par les citoyens d'un État. Les unions personnelles concernent donc presque exclusivement les régimes monarchiques (parfois, le terme de « double monarchie » est employé pour indiquer une union personnelle entre deux régimes de ce type). Avec le déclin de leur nombre durant le , les unions personnelles sont devenues plutôt rares.
Dans la plupart des cas, le souverain est représenté dans l'un des deux pays par un représentant, un gouverneur général, par exemple. Ainsi, le souverain britannique résidant au Royaume-Uni est représenté au sein de chacun des royaumes du Commonwealth par un gouverneur général souvent choisi par le chef du gouvernement local.
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Le royaume de France est le nom historiographique donné à différentes entités politiques de la France au Moyen Âge et à l'époque moderne. Selon les historiens, la date de création du royaume peut être associée à un de ces trois événements majeurs : l'avènement de Clovis en 481 et l'extension des royaumes francs ; le partage de l'Empire carolingien en 843 ; ou l'élection d'Hugues Capet en 987. Ce royaume disparaît lors de la Révolution française en 1792 avant de renaître brièvement de 1814 à 1848.
L'Empire russe, ou empire de Russie (en Российская империя, Rossíjskaja impérija / Rossiïskaïa imperiïa ; en orthographe précédant la réforme de 1917-1918 Россійская имперія), est l'entité politique de la Russie du , date de la proclamation de l'empire sous le règne de Pierre , au , jour de la proclamation de la République russe. Sa capitale est Saint-Pétersbourg. À la fin du , la taille de l'Empire est d'environ carrés (presque 1/6 des terres émergées du globe).
thumb|150px|Couronne de Rodolphe II. Le terme monarchie des Habsbourg (, en allemand : Habsburgermonarchie) peut, dans la littérature historique, désigner trois étapes de l'évolution de ce qui est également appelé empire des Habsbourg ou, plus rarement, monarchie d'Autriche : au sens strict dans l'historiographie moderne, l'ensemble des territoires européens gouvernés directement par la branche cadette autrichienne de la maison de Habsbourg puis par la maison de Habsbourg-Lorraine jusqu'aux guerres napoléoniennes, à distinguer des possessions de la maison de Habsbourg en Espagne et aussi des États immédiats du Saint-Empire sous la suprématie indirecte des Habsbourg en tant qu'empereurs romains germaniques ; au sens élargi l'empire d'Autriche défini en 1804 ; au sens élargi encore, l'Autriche-Hongrie définie en 1867 et également appelée « monarchie danubienne » ou « double-monarchie ».