upright=1.25|vignette|Xénophyophore de la dorsale médio-atlantique. Les xénophyophores (Xenophyophoroidea ou Xenophyophorea) sont une super-famille de foraminifères piézophiles de la classe des Monothalamea. Ces espèces sont remarquables par leur taille considérable pour de tels organismes, dont certains, tels Syringammina fragilissima, figurent parmi les plus grands organismes unicellulaires connus, pouvant atteindre une vingtaine de centimètres dans leur plus grande dimension. Ils peuvent se présenter comme des disques aplatis ou sous des formes tétraédriques, sphéroïdales ou ellipsoïdales froncées. Ils se développent comme une cellule unique formée de centaines de tubes ramifiés et interconnectés formant une structure appelée granellare. Ce granellare contient un cytoplasme riche en cristaux de sulfate de baryum (barytine, ) et parfois d'autres minéraux et dans lequel se trouvent de très nombreux noyaux distribués aléatoirement. Il sécrète une sorte de ciment organique qui se charge en particules de sédiments, de sable et de matières excrétées (pastilles fécales, appelées stercomes) pour former un test rigide assurant à l'ensemble une résistance mécanique malgré tout assez faible. Le nom de xénophyophore provient de racines grecques pouvant être traduites par « qui porte des corps étrangers ». On les trouve en abondance dans les plaines abyssales jusqu'au fond des fosses océaniques, par exemple celle des Mariannes, à plus de de profondeur. Ils seraient particulièrement abondants au large de la Nouvelle-Zélande et au fond des eaux équatoriales de l'océan Pacifique, où ils pourraient représenter l'essentiel de la biomasse. On peut en compter jusqu'à par , ce qui en fait les organismes dominants de certaines régions abyssales.
Deyanira Graciela Cisneros Lazaro
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Anders Meibom, Charlotte Madeleine Nicole Lekieffre, Emmanuelle Geslin