vignette|Lames d'obsidienne (microlithes). Site : Shirohebiyama-Iwakage (白蛇山岩陰) à Imari, Saga. - , proto-Jōmon.
vignette|Dogū, préfecture de Miyagi. Statuette, Jōmon Final (1000-400 av. J.-C.), Musée national de Tokyo, Ueno, Tokyo.
La est l'une des quatorze subdivisions traditionnelles de l'histoire du Japon. Elle couvre la période qui va, approximativement, de 13 000 jusqu'à, environ, 400 . Le Japon est alors peuplé par des chasseurs-cueilleurs. Leur culture, de type mésolithique, est l'une des premières au monde à connaître et pratiquer la poterie. La période est d'ailleurs identifiée par la singulière poterie Jomon.
Cette période est précédée par le Paléolithique du Japon et suivie par la période Yayoi.
Les premières découvertes archéologiques ont mis au jour des poteries « à par impression de ». Ce type de décor cordé a servi à identifier toute l'époque : , sur tout le territoire de l'actuel Japon. Moins unitaire que ce nom semble l'indiquer, en raison des découvertes archéologiques faites ensuite, cette très longue durée doit être fragmentée en six époques au cours desquelles des particularités régionales peuvent être distinguées.
Arrivé au Japon en 1877, Edward Sylvester Morse est le pionnier de l'étude de cette période. Sa publication en 1879 de Japanese Homes and Their Surroundings, et la constitution de sa collection de poteries de plus de cinq mille pièces, marque le début de l'étude scientifique de cette culture. Elle se poursuit au (plus de sur le terrain en 2004). De son côté, la Chine de la République populaire multiplie les études sur sa préhistoire (voir ci-dessous).
Les sites Jōmon sont plutôt situés dans le nord, et surtout dans l'est du Japon, une « frontière » est-ouest passant par le centre de Honshū, l'île principale. Mais il est évident, et qui plus est sur une si longue période, que de nombreux groupes régionaux peuvent être distingués, chacun avec un style particulier, et que les formes sociales ont évolué.