Concept

Céramique de la période Jōmon

Résumé
La rassemble les différents types de céramique japonaise réalisés durant la période Jōmon (approximativement de 13000 jusqu'en 800 ou 300 avant l'ère commune), une longue période de la préhistoire du Japon. Le terme « Jōmon » (縄文) caractérise cette période par une céramique typique à par impression de , ou décor cordé, qui a été ainsi nommé en 1877 par le naturaliste américain Edward Sylvester Morse. Depuis cette première découverte, il s'avère que les décors ne sont pas uniquement réalisés avec des cordes et les motifs sont extrêmement nombreux. Ainsi les caractéristiques spécifiques à la période ont pu être établies, la chronologie précisée grâce à de très nombreuses fouilles dispersées sur tout le territoire et avec l'engagement de la population. Sur cette très longue période, une multitude de formes et de procédés décoratifs ont été produits dans les îles du Japon, avec des différences souvent très importantes, ou moins entre nord et sud. Certains penseurs et collectionneurs japonais des avaient connaissance d'un ensemble de poteries qui leur apparaissaient révéler un temps plus ancien que celui qui était alors connu. Ces poteries découvertes dans le nord-est de l'archipel, et que l'on sait aujourd'hui relever de la fin de la période Jōmon, furent nommées du nom de ce premier gisement, poterie de Kamegaoka. Elles furent aussi collectionnées dès cette époque sur des critères esthétiques. On y trouva en 1887 la célèbre dogu aux « lunettes de neige ». Ces dogu étaient connues aussi de certains savants japonais, mais attribuées aux Emishi, les populations indigènes mentionnées dans les chroniques anciennes. En 1877 le naturaliste américain Edward Sylvester Morse (1838-1925) définissait ce type ancien de poterie et celles découvertes sur les amas coquilliers par leur décor corded marked pottery. La traduction japonaise créa le terme jōmon, « décor à la corde ». Morse, spécialiste des brachiopodes, était le premier professeur à enseigner la zoologie au Japon, à l'Université impériale de Tokyo, et ce sont ses recherches qui l'amenèrent sur l'amas coquillier d'Aomori.
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