Les asclépiades, plantes herbacées vivaces dicotylédones du genre Asclepias, regroupent plus de 140 espèces inventoriées. Appartenant à la famille des Asclépiadacées selon la classification classique, elles sont maintenant réunies dans une sous-famille des Apocynacées, les Asclepiadoideae, selon la classification phylogénétique.
Elles représentent des plantes très importantes d'un point de vue écologique, fournissant du nectar à de nombreuses espèces de pollinisateurs, tout en étant la plante hôte de certains insectes, notamment le papillon monarque (Danaus plexippus).
Les asclépiades produisent des cosses. Ces cosses contiennent des filaments mous connus sous le nom de soies, chacune d'entre elles étant rattachée à une graine. Lorsque la cosse mûrit, elle s'ouvre et les graines sont disséminées par anémochorie.
Les asclépiades produisent du latex, un liquide laiteux toxique composé d'une diversité de molécules, dont des alcaloïdes et des terpènes.
Carl von Linné nomma le genre d’après le dieu grec de la médecine Asclépios, cette plante possédant de nombreuses vertus en phytothérapie.
Selon ITIS :
Les asclépiades produisent du latex contentant des glycosides, des molécules qui modifient l'activité de la pompe sodium-potassium, pouvant notamment interférer avec les cellules régulant le rythme cardiaque des animaux. Certaines espèces d'insectes sont cependant résistantes à l'action des glycosides.
Les chenilles des papillons de jour suivants se nourrissent de feuilles d'asclépiade :
Monarque, Grand monarque, Danaus plexippus
Petit monarque, Danaus chrysippus
Les punaises de l'asclépiade, aux stades de nymphe et d'adulte, se nourrissent des graines et du nectar de l'asclépiade :
Lygaeus kalmii
Grande punaise de l'asclépiade, Oncopeltus fasciatus
La chrysomèle de l'asclépiade (Labidomera clivicollis) se nourrit des feuilles et des fleurs de l'asclépiade.
Différentes espèces de pucerons, dont le puceron jaune du laurier rose (Aphis nerii), se nourrissent de la sève d'asclépiade.