Concept

Cryogénien

Résumé
Le Cryogénien ou glaciation Varanger est la deuxième période du Néoprotérozoïque. Elle s'étend de . Elle suit le Tonien et précède l'Édiacarien. La Terre a en fait subi deux épisodes de glaciation séparés par une période interglaciaire de quelque 10 millions d'années, la glaciation sturtienne, d'environ 720 à 660 millions d'années, et la glaciation marinoenne, d'environ 650 à 635 millions d’années. La quasi-totalité de la surface de la Terre aurait été recouverte de glace pendant cette glaciation. Cette théorie développée par le géologue Paul F. Hoffman est connue sous le nom de Terre boule de neige (phénomène qu'il serait plus juste d'appeler Terre boule de glace). Son nom est composé des termes κρύος, cryos (« froid ») et γένεσις (« génèse »). Les premières traces de vie multicellulaires découvertes datent d'environ (fossiles du bassin sédimentaires de Franceville), mais il a fallu un certain temps pour voir apparaitre les premiers animaux, plus complexes. Des travaux récents laissent penser que cette époque, en dépit de conditions de vie apparemment difficiles, a coïncidé avec une hausse des populations d'algues dans les océans cryogéniques et avec l'émergence de premières formes de vies animales (encore très primitives, avec les premières éponges notamment). Elles seront localement si abondantes et durant une période si longue que leurs spicules est le principal constituant de certaines roches (Spiculites, gaizes et spongolites). C'est donc une période de transition entre un monde vivant bactérien, puis algo-bactérien en partie photosynthétique vers un monde aussi colonisé par des eucaryotes. La période de 800 à 717 Ma est en effet caractérisée par une croissance de la diversité des microfossiles eucaryotes. Ceci correspond à l'un des premiers grands bouleversements écologiques, l'un des plus profonds que la vie sur Terre ait connus : avec une totale réorganisation de la distribution du cycle du carbone et des nutriments (phosphore notamment) dans la colonne d'eau et l'augmentation du flux d'énergie vers des niveaux trophiques plus nombreux et complexes.
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