IfáIfá est un système de divination pratiqué par les Yorubas, le mot désigne aussi le personnage personnifiant la sagesse dans ce système de croyances. Il est aussi pratiqué parmi les fidèles du lucumi, (parfois appelé santería), du candomblé, du vaudou africain et haïtien, et les autres lignées dorishas transplantées dans le Nouveau-Monde. Au Togo, il est appelé Afa, « là où les esprits vodous viennent parler ». Le système de divination Ifá a été ajouté en 2005 par l'UNESCO à la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité.
Vaudou haïtienLe vaudou haïtien (, aussi écrit vodou) est une forme de syncrétisme religieux basé sur le vaudou ouest-africain, pratiqué principalement en Haïti et par la diaspora haïtienne. Les pratiquants sont appelés "vaudouisants" ou "serviteurs des esprits" (sèvitè en créole haïtien). Les vaudouistes croient en un créateur suprême distant, Bondye (du français Bon Dieu). Selon les vaudouistes, celui-ci n'intervient pas dans les affaires humaines. Ils dirigent donc leur culte vers les esprits soumis à Bondye, les Loas ou Lwas.
Religions de la diaspora africaineLes religions afro-américaines, ou religions de la diaspora africaine, sont un ensemble de religions apparentées qui se sont développées dans divers pays d’Amérique, en particulier dans les Caraïbes, l’Amérique latine et le Sud des États-Unis. Elles dérivent des religions traditionnelles africaines avec une influence d’autres traditions religieuses, notamment le christianisme. Les religions afro-américaines utilisent le culte des ancêtres et une divinité créatrice avec un panthéon d’esprits divins tels que les Orisha, Lwa, Vaudou, Nkisi et Alusi, entre autres.
Orishathumb|Statuette d'orisha yoruba au musée africain de Lyon. Origine : Abeokuta, au Nigéria. Les orishas, ou orixás, sont des divinités originaires d'Afrique de l'Ouest, et plus précisément des traditions religieuses yorubas. On les retrouve dans plusieurs pays africains ainsi que dans de nombreux pays américains, où ils ont été introduits par la traite des Noirs, qui a frappé les populations yoruba de façon particulièrement lourde. Ils sont vénérés en Afrique, en particulier au Nigéria et au Bénin.
Folk CatholicismFolk Catholicism can be broadly described as various ethnic expressions and practices of Catholicism intermingled with aspects of folk religion. Practices have varied from place to place, and may at times contradict the official doctrines and practices of the Catholic Church as well as overall Christianity. Some forms of folk Catholic practices are based on syncretism with non-Catholic or non-Christian beliefs or religions.
Révolution haïtienneLa révolution haïtienne constitue la première révolte d’esclaves réussie du monde moderne. Les historiens situent traditionnellement son départ lors de la cérémonie vaudoue du Bois-Caïman, en . Après treize années de conflit armé qui entrainent des dizaines de milliers de morts et l'émigration massive de quasiment toute la population blanche de la colonie, elle permet l'abolition de l'esclavage dans la colonie française de Saint-Domingue et l'établissement en 1804 d'Haïti comme première république noire indépendante après l'échec de l'expédition française visant à rétablir l'esclavage et le contrôle de la France, les Haïtiens devenant ainsi le premier peuple noir libre du Nouveau Monde.
Samba (musique)La (ou, parfois, le) samba (mot emprunté au portugais) est un genre musical et une forme de danse apparue au Brésil, qui trouve ses racines en Afrique à l'époque de l'esclavage ouest-africain, dans les traditions religieuses, en particulier celles de l’Angola et du Congo. Les amateurs de samba sont appelés sambistes. Emblématique du Brésil et du carnaval brésilien, la samba fait partie de l'identité nationale brésilienne. Une journée nationale de la samba est célébrée chaque année le .
Langues gbeLes langues gbe (prononcé ) forment un groupe d'une vingtaine de langues apparentées, réparties le long de la côte du golfe du Bénin, entre l'est du Ghana et l'ouest du Nigeria. Elles comprennent cinq familles de dialectes majeurs : éwé, fon, aja, gen, et phla-phera. Les langues gbe étaient traditionnellement placées dans la branche kwa des langues nigéro-congolaises, mais ont été reclassées plus récemment parmi la branche des langues voltaïco-nigériennes. Le nombre total de locuteurs de langues gbe est entre quatre et huit millions.