AccrétionL’accrétion est, en astrophysique, en géologie, en médecine et en météorologie, la constitution et l'accroissement d'un corps, d'une structure ou d'un objet, par apport et/ou agglomération de matière, généralement en surface ou en périphérie de celui-ci. L'accrétion désigne la capture de matière par un astre sous l'effet de la gravitation. L'accrétion a lieu dans de nombreux contextes astrophysiques, lorsqu'un objet compact est situé dans un environnement de matière diffuse, notamment : les étoiles en formation ; les planètes en formation ; les novae ; les trous noirs, en particulier dans les noyaux actifs de galaxies.
Disque protoplanétairethumb|Plusieurs disques protoplanétaires dans la nébuleuse d'Orion. thumb|Disque protoplanétaire autour de l'objet HH30, à une distance d'environ (), observé par le télescope spatial Hubble. (NASA/ESA/STScI) thumb|Image de L1527 IRS prise en 2022 par le télescope spatial James-Webb. Au centre, on observe son disque protoplanétaire. Un disque protoplanétaire est un constitué de gaz et de poussières à partir duquel se forment les corps (planètes, planètes naines, petits corps et leurs satellites).
Formation et évolution du Système solairevignette|Disque protoplanétaire de HL Tauri (image réalisée par l'Atacama Large Millimeter Array). La formation et l'évolution du Système solaire, le système planétaire qui abrite la Terre, sont déterminées par un modèle aujourd'hui très largement accepté et connu sous le nom d'« hypothèse de la nébuleuse solaire ». Ce modèle a été développé au par Emanuel Swedenborg, Emmanuel Kant et Pierre-Simon de Laplace. Les développements consécutifs à cette hypothèse ont fait intervenir une grande variété de disciplines scientifiques comprenant l'astronomie, la physique, la géologie et la planétologie.
Hypothèse de la nébuleuseL'hypothèse de la nébuleuse solaire est le modèle le plus communément accepté pour expliquer la formation et l'évolution du Système solaire. L'hypothèse suggère que le Système solaire s'est formé à partir de matière provenant d'une nébuleuse. Cette théorie a été développée par Emmanuel Kant et a été publiée dans son texte intitulé . Originellement appliqué seulement au Système solaire, ce processus de formation des systèmes planétaires est aujourd'hui largement considéré comme étant à l'œuvre dans l'ensemble de l'Univers.
Étoile variable de type T Taurivignette|Le champ magnétique stellaire de surface (carte couleur-codée sur la sphère) de SU Aur, une jeune étoile de type T Tauri, imagé par , puis reconstruit (lignes de champ). Les (étoiles) variables de type T Tauri sont des étoiles variables, nommées d'après l'étoile prototype T Tauri. Elles sont toujours situées auprès des nuages moléculaires et caractérisées par des variations brusques et imprévisibles de leur magnitude apparente. Les étoiles ont été par Alfred H. Joy, astronome à l'observatoire du mont Wilson, en .
FomalhautFomalhaut (α Piscis Austrini dans la désignation de Bayer) est l'étoile la plus brillante de la constellation du Poisson austral, et la la plus brillante du ciel nocturne. Il s'agit d'une étoile blanche de la séquence principale de type spectral A3. Elle est située à une distance d'environ 25 années-lumière du Soleil. Avec une magnitude apparente (M) de 1.17, elle est visible à l'œil nu depuis la Terre, dans la constellation du Poisson austral dont elle est l'étoile la plus brillante.
Poussière cosmiquevignette|250px|droite|Poussière interplanétaire, poreuse et chondritique. La poussière cosmique est la poussière présente dans l'espace. L'essentiel de cette poussière est formé de grains de taille inférieure à , mais on y trouve aussi des cristaux réfractaires de taille avoisinant ou dépassant le micron. La poussière cosmique comprend de la matière organique complexe (des solides amorphes de structure mixte aromatique–aliphatique), qui pourrait avoir été synthétisée dans d'anciennes atmosphères stellaires.
Pression de rayonnementLa pression de rayonnement ou pression radiative est la pression mécanique exercée sur une surface quelconque par l'échange de moment entre l'objet et le champ électromagnétique. Cela comprend l'impulsion de la lumière ou du rayonnement électromagnétique de toute longueur d'onde qui est absorbée, réfléchie ou émise d'une autre manière (par exemple, le rayonnement du corps noir) par la matière à toute échelle (des objets macroscopiques aux particules de poussière en passant par les molécules de gaz).
ProtoétoileUne protoétoile ou proto-étoile est une grande masse qui se forme par la contraction des gaz d'un nuage moléculaire géant en milieu interstellaire principalement constitué d'hydrogène et d'hélium. La phase protostellaire est un stade précoce dans le processus de formation d'une étoile. Pour une étoile de la taille du Soleil, elle dure environ . La matière se concentre sur elle-même et tourbillonne autour d'un centre de gravité, futur cœur de l'étoile.
Naine bruneUne naine brune est, d'après la définition provisoire adoptée, en 2003, par l'Union astronomique internationale, un objet substellaire dont la vraie masse est inférieure à la masse minimale nécessaire à la fusion thermonucléaire de l'hydrogène mais supérieure à celle nécessaire à la fusion thermonucléaire du deutérium, correspondant à une masse située entre 13 et 75 fois la masse de Jupiter (MJ). En d'autres termes, il s'agit d'un objet insuffisamment massif pour être considéré comme une étoile mais plus massif qu'une planète géante.