Concept

Philosophie de l'action

Résumé
La philosophie de l’action est une branche de la philosophie qui a pour objet les problèmes relatifs à l'action humaine, à sa nature, ses motivations et à l'intentionnalité. Elle est sans doute une des branches les plus importantes dans le débat philosophique contemporain même si ce sont avant tout des philosophes anglo-saxons qui nourrissent les discussions. Certaines des questions les plus débattues concernent entre autres : la nature de l’action (est-ce nécessairement un mouvement corporel ? est-ce que l’intentionnalité caractérise l’action ?), le problème de l’individuation des actes (est-ce que déplacer sa reine et mettre son adversaire en échec et mat sont une seule et même action ?), le problème de l’explication de l’action : est-ce que l’intentionnalité peut suffire à expliquer l’action humaine ou bien faut-il aussi tenir compte de phénomènes causaux ? Le père de la philosophie de l’action est incontestablement Aristote qui en posa les fondements dans l’Éthique à Nicomaque. Les représentants les plus importants de la philosophie de l’action sont de nos jours : Anscombe, Donald Davidson ou Paul Ricœur. La philosophie de l'action entretient des liens avec d'autres domaines de la philosophie, notamment la philosophie de l'esprit (puisqu'elle mobilise les concepts d'intention, de volonté, de croyance et de désir) et la métaphysique (on parle alors d'ontologie de l'action). On dit que la philosophie de l’action est née à la suite d'une question fameuse de Wittgenstein : La philosophie de l’action demande : quelle est la nature de l’action humaine ? Qu’est-ce qu’une action intentionnelle ? Qu’est-ce qu’expliquer une action ? De quelle nature est la relation entre une raison d’agir et une action ? Les raisons d’agir sont-elles les causes de l’action ? On peut diviser les théoriciens de l’action en deux grands groupes : les causalistes — qui prétendent que les raisons d’agir sont les causes de l’action — et les non-causalistes — qui soutiennent l’inverse. Jusque dans les années 1960, les non-causalistes étaient largement majoritaires (Wittgenstein, Anscombe).
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