Concept

Ringfort

Résumé
Les forts circulaires (ringfort) sont des sites fortifiés dont il est généralement admis qu'ils datent de l'âge de fer, des débuts de l'ère chrétienne ou du haut Moyen Âge, qu'on trouve dans le nord de l'Europe, principalement en Irlande. Ces forts sont aussi connus sous les appellations ráth, caiseal, cathair et dún dans les premières sources irlandaises. Les ràth (rath en anglais) sont faits en terre, les caiseal (anglicisés en cashel) et les cathair (appellation du sud-est irlandais) sont construits en pierre. Le dun est un site de plus grande importance car il est le siège d’une autorité, d'un dirigeant ; ce terme s'applique aussi aux « promontory forts » (éperons barrés). Que ce soit en quantité ou en distribution, aucune source historique ou archéologique médiévale n'égale en Irlande les forts circulaires. Plus de ont été identifiés comme étant des forts circulaires à travers l'Irlande et il est généralement admis que sont potentiellement identifiables. Il est probable qu'en raison des pratiques de l'agriculture intensive, le nivellement des champs et l'extension des zones urbanisées, certains sites aient disparu aujourd’hui. Au travers des cartes topographiques de l'Ordnance Survey Ireland et les photographies aériennes de nombreux sites jusque-là invisibles ont pu être retrouvés. De même, le large travail archéologique mené parallèlement au grand programme de construction des routes irlandaises a permis de mettre au jour de nombreux forts circulaires et devrait continuer à le faire dans l'avenir. Malgré des variations de densités entre régions, en particulier dans le comté de Meath à l'inverse ils sont peu nombreux dans le Leinster, ils sont une des caractéristiques du pays, avec une densité moyenne légèrement supérieure à pour . Bien qu'ils soient nombreux, un consensus doit encore être trouvé quant aux deux principales questions qui les concernent : quand ont-ils été construits et dans quel but ? Histoire de l'Irlande Le débat sur la chronologie de la construction des forts circulaires résulte de leur nombre très important et du très faible nombre d'autres sites d'implantation humaine conservés entre les périodes celtes, du début de la christianisation à l'arrivée des vikings.
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