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L’artériopathie oblitérante de l'aorte et membres inférieurs (AOMI) est définie comme l'obstruction partielle ou totale d'une ou plusieurs artères destinés aux membres inférieurs. C'est une pathologie fréquente, qui représente l'expression locale d'une maladie générale dont le pronostic est conditionné par les complications cardiaques cérébro-vasculaires, mettant en jeu le pronostic vital du patient. L'expression des manifestations cliniques est variable. Après une phase sans symptômes associés, la maladie débute par l'apparition d'une douleur d'effort (crampe musculaire), d'une claudication intermittente (douleur à la marche), des douleurs de décubitus. Ensuite, les douleurs deviennent permanentes, souvent nocturnes. La localisation de la douleur dépend de l'artère atteinte. Elle est en règle générale, unilatérale, bien qu'une claudication bilatérale puisse révéler une atteinte de l'aorte. La distance de marche pour laquelle survient une douleur, appelée « périmètre de marche », est un indicateur de l'évolutivité des lésions. La sévérité de l'atteinte est estimée par la classification de Leriche et Fontaine. L'artériopathie oblitérante peut être également asymptomatique, le patient ne se plaignant d'aucune gêne. Elle est alors découverte à l'occasion d'examens faits à titre systématique ou pour d'autres raisons. L'examen clinique peut révéler une diminution ou une abolition d'un pouls périphérique. À un stade plus avancé, il peut exister des nécroses, des ulcères de jambe. L'artériopathie peut être classé en 4 stades suivant la classification de Leriche et Fontaine : Stade 1 : artérite asymptomatique (aucun signe fonctionnel, pas de douleurs, diminution/abolition d'un pouls, diminution de l'index de pression systolique, souffle à l'auscultation) ; Stade 2 : douleur à la marche (claudication) ; Stade 3 : douleur au repos dans la journée ou le plus souvent la nuit, voire en permanence ; Stade 4 : troubles trophiques (ulcère, gangrène). Échodoppler : Cet examen permet d'évaluer la sévérité des lésions et leur localisation en vue d'un geste thérapeutique.
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Michele De Palma, Mario Leonardo Squadrito