Un implant mammaire est une prothèse utilisée en chirurgie plastique (en mammoplastie) pour augmenter le volume d'un sein à visée esthétique (souhait personnel) ou reconstructrice (par exemple après une mastectomie).
Il existe différents types de prothèses mammaires, généralement constituées d'une enveloppe en silicone.
En France, plus de ont eu recours à un ou des implants mammaires, depuis 2001.
Le record du monde des implants mammaires est détenu par Maxi Mounds, avec des implants de 9 kg.
Depuis la fin du , les implants mammaires sont posés au cours d'interventions chirurgicales afin d'augmenter la taille (volume), modifier la forme (contour) ou améliorer la sensation (tact) de la poitrine d'une femme. La première pose étant attestée au moins depuis 1865.
En 1895, le chirurgien Vincenz Czerny publie la première description de la pose d'un implant mammaire qu'il avait effectué, en déplaçant un lipome bénin lombaire pour « éviter l'asymétrie » après avoir éliminé une tumeur du sein chez la patiente. Cette technique est vite abandonnée car l'autotransplant graisseux est source de complications fréquentes. En 1889, le chirurgien autrichien expérimente une augmentation mammaire avec des injections de paraffine, ce qui entraîne des réactions d'inflammation désastreuses. Dès la première moitié du , les médecins emploient des implants mammaires en injectant directement différents corps étrangers naturels non encapsulés (paraffine le plus fréquemment, huile végétale, silicones liquides qui en diffusant dans les tissus provoquent des inflammations responsables de fibrose, nécrose, nodules pouvant se fistuliser à la peau) puis à partir des années 1950 des corps synthétiques sous forme de prothèses « ouvertes » (ivoire, billes de verre, caoutchouc broyé, cartilage de bœuf, laine et tergal, Etheron (polyester), Ivalon (alcool polyvinylique) possédant une structure d’une éponge, gutta-percha) toujours sources d'inflammations ou de prothèses « fermées » (polystan, dérivé du polyéthylène, sous forme de bandelettes enfermées dans une enveloppe en 1959), technique abandonnée car l'extraction est difficile.