L'absolutisme moral est une concept éthique selon laquelle il existe des actions intrinsèquement bonnes ou mauvaises. Le vol par exemple peut être considéré comme étant toujours immoral, même si commis pour le bien-être des autres (le vol de nourriture pour nourrir une famille affamée par exemple), et même s'il est commis afin de promouvoir un tel bien. L'absolutisme moral s'oppose à d'autres catégories de théories normatives éthiques telles que le conséquentialisme qui soutient que la moralité (au sens large) d'un acte dépend des conséquences ou du contexte de la loi.
L'absolutisme moral est différent de l'universalisme moral (aussi appelé « objectivisme moral »). En effet, l'universalisme moral stipule que ce qui est considéré comme bon ou mauvais n'est pas déterminé par la culture ou les opinions individuelles (contrairement au relativisme moral) ; cependant, cela ne signifie pas nécessairement que ce qui est jugé bon ou mauvais est indépendant du contexte ou des conséquences (comme c'est le cas dans l'absolutisme). L'universalisme moral est donc compatible à la fois avec l'absolutisme moral et des approches telles que le conséquentialisme.
Le philosophe américain Louis Pojman donne les définitions suivantes pour distinguer les deux positions de l'absolutisme moral et de l'universalisme :
absolutisme moral : il existe au moins un principe qui ne doit jamais être violé
objectivisme moral : la question se pose de déterminer si une action particulière est moralement permise ou interdite, indépendamment des normes sociales ou des opinions individuelles
Les théories éthiques qui attachent une forte importance aux droits et devoirs — comme l'éthique déontologique de Kant — sont souvent des formes d'absolutisme moral comme le sont de nombreux codes moraux religieux.
L'absolutisme moral peut être compris dans un contexte strictement séculaire, comme dans de nombreuses formes de rationalisme moral déontologique. Cependant, de nombreuses religions ont également des positions absolutistes relativement à leur système de moralité comme dérivant de commandements divins.
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L'universalisme moral (aussi appelé objectivisme moral ou moralité universelle) est la position méta-éthique qu'un système d'éthique s'applique universellement, c'est-à-dire pour « tous les individus dans la même situation », indépendamment de la culture, de la race, du sexe, de la religion, de la nationalité, de l'orientation sexuelle ou tout autre élément distinctif. L'universalisme moral s'oppose au nihilisme moral et au relativisme moral. Cependant, à l'instar de l'utilitarisme, toutes les formes d'universalisme moral ne sont pas absolutistes ou moniste.
L'éthique déontologique ou déontologisme (dérivé d'un mot grec signifiant « obligation » ou « devoir ») est la théorie éthique qui affirme que chaque acte moral doit être jugé selon sa conformité (ou sa non-conformité) à certains devoirs. Le terme « déontologie » a été créé par le philosophe anglais Jeremy Bentham dans son livre Chrestomathia (1816). Le déontologisme s'oppose ainsi au conséquentialisme, qui affirme que les actes moraux sont à juger uniquement en fonction de leurs conséquences.
Le réalisme moral est la thèse méta-éthique selon laquelle les valeurs morales sont des faits objectifs, indépendantes des croyances individuelles et des normes culturelles. Selon ce principe, il existe des vérités morales objectives qui peuvent être découvertes et justifiées par la raison. Le réalisme moral implique qu'il y ait des faits moraux, concernant par exemple les actions obligatoires, les actions justes et les actions mauvaises, dont l'existence et la nature sont en grande partie indépendantes des croyances et des attitudes de ceux qui les expriment.
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