Le réalisme moral est la thèse méta-éthique selon laquelle les valeurs morales sont des faits objectifs, indépendantes des croyances individuelles et des normes culturelles. Selon ce principe, il existe des vérités morales objectives qui peuvent être découvertes et justifiées par la raison.
Le réalisme moral implique qu'il y ait des faits moraux, concernant par exemple les actions obligatoires, les actions justes et les actions mauvaises, dont l'existence et la nature sont en grande partie indépendantes des croyances et des attitudes de ceux qui les expriment. Le réalisme moral partage une position similaire à l'universalisme moral, à la différence que ce dernier met davantage l'accent sur la capacité des principes moraux à s'appliquer de manière universelle.
Le réalisme moral s'oppose à d'autres positions philosophiques telles que :
le relativisme moral, qui affirme que les valeurs morales sont relatives à chaque individu ou à chaque culture
le subjectivisme moral, qui soutient que les valeurs morales sont des constructions subjectives sans fondement objectif
l'absolutisme moral, qui postule l'existence de normes et de principes moraux absolus et invariables
Cette position est défendue, entre autres, par Richard Boyd, David Brink, Peter Railton et Nicholas Sturgeon.
Malgré l'appui de ses partisans, le réalisme moral est sujet à certaines critiques :
Le réalisme moral peine à expliquer la diversité de points de vue moraux à travers les cultures et les individus. Si les principes moraux sont objectivement vrais, pourquoi existe-t-il des désaccords moraux profonds, notamment sur des questions telles que l'avortement, la peine de mort, les manipulations génétiques, le mariage homosexuel ou l'euthanasie ? Cette diversité suggère plutôt que la moralité est influencée par des facteurs subjectifs tels que la culture, l'éducation et l'expérience personnelle
Le réalisme moral peut également avoir du mal à expliquer l'existence des réflexions et motivations d'ordres moraux.
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Le non-cognitivisme est une théorie méta-éthique selon laquelle les phrases morales n'expriment pas de propositions (c'est-à-dire d'affirmations) et ne peuvent donc être vraies ou fausses. Un non-cognitiviste nie la prétention cognitiviste selon laquelle les « jugements moraux sont capables d'être objectivement vrais parce qu'ils décrivent certaines caractéristiques du monde ». Si les affirmations morales ne peuvent être vraies et si on ne peut connaître quelque chose qui n'est pas vrai, le non-cognitivisme implique que la connaissance morale est impossible.
L'émotivisme est la conception méta-éthique (concernant l'éthique) selon laquelle les jugements moraux sont des expressions des émotions ou des attitudes du locuteur qui émet ces jugements. Le « mal » renvoie à une émotion négative associée à une attitude de désapprobation, tandis que le « bien » renvoie à une émotion positive associée à une attitude d'approbation ou d'adhésion. L'émotivisme est, avec le prescriptivisme, l'une des formes que prend l'expressivisme en éthique.
Lexpressivisme est une théorie méta-éthique relative à la signification du langage moral. Selon l'expressivisme, les phrases qui emploient des termes moraux comme « Il est mal de torturer un être humain innocent » ne sont pas des descriptions ou des affirmations de faits. Les termes moraux tels que « mal », « bon » ou « juste » ne se réfèrent pas non plus à des propriétés réelles et immanentes. La fonction principale des phrases morales, selon l'expressivisme, n'est pas d'énoncer quelque fait que ce soit mais plutôt d'exprimer une attitude évaluative vis-à-vis d'un objet d'évaluation.
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