thumb|Niches de la façade de l'église d'Orsanmichele à Florence (Italie).
Parfois encadrée de colonnes ou de pilastres, une niche architecturale est un enfoncement pratiqué dans l'épaisseur d'une paroi pour abriter un objet. Pratiquée à l’extérieur (en façade ou en encoignure) ou à l’intérieur d’un bâtiment, son fond peut être plat ou semi-circulaire (en cul-de-four). Dans l’art religieux, la niche est souvent destinée à recevoir une statue de saint(e) , tandis que dans l’art funéraire, elle sert à abriter une urne cinéraire.
Dans le style baroque des églises corses, les niches de toutes tailles sont destinées à recevoir des statues de saints particulièrement vénérés dans la paroisse. Elles occupent généralement l'étage inférieur et sont situées de part et d'autre du portail. Néanmoins, on les trouve parfois à l'étage supérieur, et plus rarement, aux deux étages simultanément.
La forme de base de ces niches est presque toujours la même : un demi-cylindre vertical coiffé d'un quart de sphère, parfois séparés par une fine corniche en léger relief, décoré dans certains cas d'un simple crépi lisse et uni, quelquefois peint avec des motifs végétaux en forme de volute et de coque. Ce décor est le plus souvent sophistiqué et en volume : pilastres, clé de voûte, encadrement mouluré, entablement ouvragé au-dessus de l'ensemble, volutes, billettes, etc..
Dans le style gothique, les niches destinées à recevoir des statues chrétiennes de taille moyenne sont agrémentées de colonnettes soutenant un petit tympan.
La niche en tabernacle est surmontée d’un dais.
Dans un mur d’église ou un cimetière, l'enfeu est une niche funéraire à fond plat comportant généralement un gisant, une pierre tombale ou une simple dalle sans inscription et correspond le plus souvent à l'espace où un tombeau est encastré.
Dans la construction de mur mitoyen en France, la niche de mitoyenneté est le signal que la propriété de cette face du mur s'arrête au fond de la niche.
En Belgique, la niche portant la protection religieuse a le nom de potale.