Apocryphe bibliqueUn apocryphe (du grec / apókryphos, « caché ») est un écrit dont l'authenticité n'est pas établie. Dans le domaine biblique, l'expression désigne, à partir de la construction des canons, un texte jugé inauthentique par les autorités religieuses. L'acception du terme a pu être interprétée de différentes façons. Ainsi, Jérôme de Stridon nommait « apocryphes » les livres deutérocanoniques de l’Ancien Testament et les considérait comme non canoniques.
Épître à TiteL'Épître à Tite est un livre du Nouveau Testament attribué à l'apôtre Paul. Elle fait partie des trois épîtres pastorales. Le texte est constitué d'une lettre (sans doute pseudépigraphique cependant, comme les deux autres épîtres trito-pauliniennes) à son disciple Tite, apôtre de la Crète. La Crète et Cyrénaïque constituaient au une province romaine. Seules sept des épîtres attribuées à Paul sont jugées authentiques par la majorité des chercheurs : Rm, 1 Co, 2 Co, Ga, Ph, 1 Th et Phm.
New Testament apocryphaThe New Testament apocrypha (singular apocryphon) are a number of writings by early Christians that give accounts of Jesus and his teachings, the nature of God, or the teachings of his apostles and of their lives. Some of these writings were cited as scripture by early Christians, but since the fifth century a widespread consensus has emerged limiting the New Testament to the 27 books of the modern canon. Roman Catholic, Eastern Orthodox, and Protestant churches generally do not view the New Testament apocrypha as part of the Bible.
Livres deutérocanoniquesLes livres deutérocanoniques sont les livres de la Bible que l'Église catholique et les Églises orthodoxes incluent dans l'Ancien Testament et qui ne font pas partie de la Bible hébraïque. On décrit les livres de la Bible hébraïque comme protocanoniques, c'est-à-dire du premier canon, alors que les livres deutérocanoniques sont, selon l'Église catholique et les Églises orthodoxes, du second canon, d'après la langue grecque deuteros « secondaire ». Le protestantisme et le judaïsme ne voient pas ces livres comme inspirés et les considèrent donc comme apocryphes.
Pierre (apôtre)Pierre (saint Pierre pour les catholiques et les orthodoxes), Siméon Bar-Yonah (traduit par « Simon, fils de Jonas ») selon le témoignage des Évangiles, aussi appelé Kephas (le « roc » en araméen) ou Simon-Pierre, est un Juif de Galilée ou de Gaulanitide connu pour avoir été l'un des disciples de Jésus de Nazareth. Il est répertorié parmi les apôtres, au sein desquels il semble avoir tenu une position privilégiée du vivant même de Jésus avant de devenir, après la mort de ce dernier, un des trois piliers de l'Église de Jérusalem avec Jacques et Jean.
Livre d'HénochLe Livre d'Hénoch, aussi appelé 1 Hénoch ou Hénoch éthiopien, est un écrit pseudépigraphique de l'Ancien Testament attribué à Hénoch, arrière-grand-père de Noé. Hénoch s'écrit en hébreu חנוך. La généalogie d'Hénoch est donnée dans le texte de la Genèse (chap. V, versets 18 à 29). Le Livre d'Hénoch a été écarté par le canon juif de la Bible hébraïque. À l'époque hellénistique, il n'a pas non plus été inclus dans la Bible dite des Septante (en grec).
ApocalyptiqueL'apocalyptique ou apocalypse (grec ancien ἀπoκάλυψις (« apokálupsis », signifiant « révélation »)) est un genre d'écriture de caractère prophétique qui s'est développé dans la culture juive postexilique et qui sera populaire également chez les premiers chrétiens. Le fond narratif est généralement une vision-révélation divine transmise à un homme qui propose l'annonce l'imminente d'un monde nouveau. L'œuvre la plus connue appartenant à ce genre, et qui lui a donné son nom, est l'Apocalypse, attribuée traditionnellement à saint Jean, et terminant le canon du Nouveau Testament.
Épître aux ÉphésiensL'Épître aux Éphésiens est un livre du Nouveau Testament. Le texte est constitué d'une lettre attribuée à l'apôtre Paul et adressée à l'Église d'Éphèse (située dans l'actuelle Turquie). Seules sept des épîtres attribuées à Paul sont jugées authentiques par la majorité des chercheurs : Rm, 1 Co, 2 Co, Ga, Ph, 1 Th et Phm. On les appelle « épîtres proto-pauliniennes ». Les autres sont les trois « épîtres deutéro-pauliniennes », rédigées par des disciples directs de Paul (Ép, Col et 2 Th), et enfin les trois « épîtres trito-pauliniennes » ou « pastorales », dues à des disciples plus tardifs (1 Tm, 2 Tm et Tt).
Épître aux ColossiensL'Épître aux Colossiens est une épître paulinienne et un livre du Nouveau Testament. Selon la tradition chrétienne, cette lettre fut envoyée par l'apôtre Paul à l'Église de Colosses. La ville de Colosses a été détruite par un tremblement de terre au début de l'an 60. En revanche, si elle a été rédigée par des disciples de Paul, comme l'estiment la plupart des spécialistes, elle date de la fin du . Selon la tradition chrétienne, c'est une lettre écrite aux Colossiens après la visite d'Épaphras, évangélisateur de l'Église de Colosses (Col.
Jacques le JusteJacques (hébreu יעקב / Yacov), surnommé le Juste, Oblias et frère du Seigneur par Hégésippe, Epiphane de Salamine, Eusèbe de Césarée et Paul de Tarse, mort en 61/62, est un Juif de Galilée, l'un des quatre « frères » de Jésus de Nazareth (la signification exacte à donner au mot « frère » restant l'objet de débat parmi les exégètes bibliques) cités dans les évangiles (Mt 13, 55). Actif surtout après la fin du ministère de Jésus, il est le chef de l'Église de Jérusalem et le porte-parole du judéo-christianisme - l'épithète « juste » accolée à son nom faisant référence à sa stricte observance de la Loi juive et en sa foi en Dieu.