Concept

Guillaume II (empereur allemand)

Résumé
(en allemand : Friedrich Wilhelm Viktor Albrecht, en français : Frédéric Guillaume Victor Albert), né le à Berlin et mort le à Doorn, aux Pays-Bas, est le troisième et dernier empereur allemand (Deutscher Kaiser) ainsi que le neuvième roi de Prusse, de 1888 à son abdication en 1918. Membre de la maison de Hohenzollern, il était le petit-fils de (premier empereur allemand) et le fils de , qui ne régna que et à qui il succéda. Sa réputation a souffert des critiques des élites allemandes sous son règne, de la propagande étrangère avant et pendant la Première Guerre mondiale, ainsi que de la remise en cause de l'identité allemande depuis 1945. Les historiens décrivent un homme , mais parfois indécis et prêt à s'emballer pour revenir en arrière peu de temps après, défaut utilisé contre lui par la diplomatie européenne. Société de l'Empire allemand Né le 27 janvier 1859, il est l'aîné des huit enfants de Frédéric III, alors Kronprinz, et de Victoria, fille aînée de la reine Victoria du Royaume-Uni et du prince consort Albert de Saxe-Cobourg-Gotha. Ses prénoms ont été donnés en hommage à son grand-oncle , régnant lors de sa naissance, et à ses grands-parents. Guillaume connaît une enfance très rude comparable à celle de Frédéric II. À la suite d'un accouchement difficile, il souffre d'une atrophie du bras gauche. Ce handicap cause chez le jeune prince un mal‐être très fort mais surtout des soucis d'équilibre, en particulier lorsqu'il monte à cheval, exercice pourtant obligatoire au sein de cette noblesse prussienne. Il est également atteint d'une lésion à l'oreille interne gauche, ce qui aggrava son humeur. Son père, impatient de monter sur le trône, éprouve de la mélancolie et de la colère vis-à-vis de la longévité de son père, l'empereur Guillaume . Cette colère est rejetée sur son fils Guillaume, qu'il humilie ou ignore totalement, comme l'atteste Alfred von Waldersee, proche de la famille impériale. Lors d'une visite à Vienne auprès de la haute noblesse autrichienne, sa mère vante les mérites du Kronprinz autrichien, « plein d'esprit et si élégant », tout en le comparant à son fils Guillaume « si gauche et si grossier ».
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