Jacques Rougerie, né le à Paris, est un architecte océanographe français, académicien, membre de l'Académie des beaux-arts. Il est spécialiste de l'habitat littoral et sous-marin. Il est à l'origine de projets pour l'exploration des océans et conçoit ses premiers habitats sous-marins dès le début des années 1970.
Le , son agence d'architecture fusionne avec l'agence Tangram Architectes pour devenir Rougerie+Tangram.
Il entre à l’École des beaux-arts, en 1964, dans l’ancien atelier Auguste Perret alors dirigé par André Remondet et Paul Maymont. Il s'inspire de Jacques-Yves Cousteau et des premières maisons sous-marines et entreprend un cycle d’études à l’institut océanographique de Paris en 1970 tout en intégrant l’université d'urbanisme de Vincennes, ainsi que l'École d'Arts et Métiers sous la direction de Jean Prouvé. Il devient architecte DPLG en 1972.
Jacques Rougerie se passionne pour la mer et l’architecture. Il fonde ses recherches et ses réalisations sur une architecture bionique, notamment marine et s'intéresse au développement durable, dans le but de sensibiliser sur l'importance de la mer.
Parmi ses réalisations, Jacques Rougerie construit des habitats, des laboratoires sous-marins, des centres de la mer, des vaisseaux à coque transparente, des musées subaquatiques, des lieux de vie sous-marins, des projets d'hôtels et d'universités flottants mobiles.
1981 : Pavillon de la mer (Kobe, Japon)
1989 : Océanopolis I (Brest)
1991 : Nausicaá I (Boulogne-sur-Mer)
2000 : Océanopolis II (Brest)
2001 : Nausicaá II (Boulogne-sur-Mer)
2014 : Centre Caribéen de la mer (Martinique)
2014 : Océonarium de Kochi (Inde)
2015 : Musée d'archéologie sous-marine d'Alexandrie (Égypte)
1973-1975 : « Village sous la mer », Iles Vierges (États-Unis), conçu pour vivre et travailler sous la mer
1977 : « Galathée », première maison sous-marine
1978-1998 : « Aquabulles », refuges sous-marins
1981 : « Hippocampe », habitat subaquatique
1989 : « Aqualab », habitat-laboratoire sous-marin, développé en parallèle de concepts de vaisseaux à coques transparentes
1981 : « Aquascopes », trimaran à flottaison variable
1982-2000 : « Aquaspace », trimaran à voile et à coques centrales transparentes
1986 : Institut national des sciences et techniques de la mer (Cherbourg-en-Cotentin)
1991 : Institut français d’Informatique (Marne la Vallée)
1991 : Usine Larousse de Formule 1 (Signes)
1994 : Centre de recherche sur l’environnement (Dunkerque)
2009 : Stade aquatique de l'agglomération de Vichy
2012 : Aéroport de Nouméa
2013 : Piscine Molitor
vignette|Maquette du Sea Orbiter.