Le maori de Nouvelle-Zélande (autonyme : reo Māori, ), communément appelé maori, est une langue polynésienne parlée par les Maoris, le peuple autochtone de Nouvelle-Zélande. Il est étroitement apparenté au maori des îles Cook, au paumotu et au tahitien. En 1987, la langue est devenue une langue officielle de la Nouvelle-Zélande ; l'anglais n'est officielle que de facto.
Selon le recensement de 2018, le maori a , soit 4 % de la population totale du pays. Environ un adulte maori sur cinq sait parler la langue.
C'est à l'origine une langue orale, transcrite par les missionnaires européens au à l'aide de l'alphabet latin.
Langues en Nouvelle-Zélande
Le , le maori devient une langue officielle de la Nouvelle-Zélande par le Māori Language Act 1987. L'anglais, quant à lui, a un statut de langue officielle de facto. En 2006, la langue des signes néo-zélandaise devient également une langue officielle. Les ministères, administrations et organismes gouvernementaux ont une double désignation. Ainsi, le ministère de l'Intérieur est officiellement appelé Department of Internal Affairs en anglais et Te Tari Taiwhenua en maori. Autre exemple, le service postal national New Zealand Post (en maori : Tukurau Aotearoa) reconnaît les adresses postales comportant un nom maori. En est créée une chaîne de télévision aux programmes exclusivement en langue maori, Māori Television.
Cependant, du côté du réseau routier, on tente au contraire de limiter l'utilisation de la signalisation bilingue, pour garantir une meilleure lisibilité des panneaux routiers. La signalisation demeure donc monolingue anglaise dans la plupart des cas. Elle n'est bilingue qu'aux environs des points d'intérêt culturel majeurs.
Il existe plusieurs variantes dialectales du maori. L’ouvrage de l’archevêque anglican d’Auckland, R. Maunsell, intitulé Grammar of the New Zealand Languages (1894) distinguait ainsi rien que pour l’île du Nord sept variantes : Rarawa, Nga Puhi, Waikato, le kaka of Plenty, Port-Nicholas-Wanganui et Wanganui Mokau).