NOTOC
Pappus d'Alexandrie — nom latinisé de Pappos d'Alexandrie, en grec — est l'un des plus importants mathématiciens de la Grèce antique. Il est né à Alexandrie en Égypte et a vécu au Très peu de choses sur sa vie sont connues. Les écrits nous suggèrent qu'il fut précepteur.
Son principal ouvrage est connu sous le nom de Synagogè (paru vers 340 de notre ère). Il comprend au moins huit volumes qui nous sont parvenus, le reste ayant été perdu. Cette Collection couvre un grand nombre de rubriques mathématiques, incluant la géométrie, les mathématiques récréatives, la construction d'un cube du double d'un cube donné, les polygones et les polyèdres. C’est par Pappus que nous connaissons les titres et le contenu de grands traités de l'époque hellénistique (la Petite astronomie, le Trésor de l'analyse). Il introduisit la notion de rapport anharmonique. En géométrie, son nom reste attaché au théorème de Pappus.
vignette|Mathematicae collectiones (édition de 1660).
Pappus, au livre VII de la Collection mathématique, nous fait connaître ce que les Grecs de l'Antiquité entendaient par les termes d’analyse, de porisme et de synthèse : il s'agissait d'un corpus de méthodes permettant de résoudre à la règle et au compas des problèmes de lieux géométriques. Pappus cite plusieurs traités (aujourd'hui presque tous perdus ; les titres en latin sont dus à Commandino) qui traitent du « lieu résolu » () :
Data, le livre des Données d'Euclide
De locis planis, Les Lieux plans d'Euclide
De rationis sectione, Sur la section de rapport d'Apollonios de Perga
De spatii sectione, Sur la section d'aire d'Apollonios
De sectione determinata, Sur la section déterminée d'Apollonios
De tactionibus, Les Contacts d'Apollonios
De inclinationibus, Les Inclinaisons d'Apollonios
De locis planis, Les Lieux plans d'Apollonius
les Porismes d'Euclide en trois livres
Les Coniques d'Apollonios de Perga, en huit livres
Les Lieux solides d'Aristée l'Ancien en cinq livres
Les Médiétés d'Ératosthène en deux livres, qui traitait de l'insertion de moyennes proportionnelles (cf.