Sephiroth (Kabbale)Le mot Sephiroth (en hébreu ספירות) désigne une puissance créatrice censée émaner d'une énergie universelle. Les Sephiroth forment un « Arbre de Vie » dont la connaissance doit, dans l'idéal, concourir à rendre la vie humaine, spirituelle et matérielle, moins chaotique, plus harmonieuse. La Kabbale dans son approche mystique du mystère de la Création, énumère dix Sephiroth (pluriel) ; chaque Sephira (singulier) est l'émanation spécialisée d'une énergie divine, secrète, inconnaissable, infinie et créatrice.
Kabbalevignette|upright|Livre de prière kabbalistique venant d’Italie, 1803. Musée juif de Suisse. La Kabbale (de l'hébreu he Qabbala « réception », forme anglicisée écrite plutôt Cabbale ou Qabale en français) est une tradition ésotérique du judaïsme, traditionnellement présentée comme la « Loi orale et secrète » donnée par YHWH à Moïse sur le mont Sinaï, en même temps que la « Loi écrite et publique » (la Torah). Elle trouve sa source dans les courants mystiques du judaïsme synagogal antique.
TsadikLe mot hébreu tsadik ou tzadik (צדיק) désigne littéralement un homme juste. Ce terme provient de la racine צ־ד־ק, qui signifie « justice ». Le mot arabe sadiq (صادق) a le même sens. Dans l'absolu, le tsadik parfait ne pèche jamais, ni en action ni en parole ni même en pensée. Le Livre des Proverbes dit : « Le Tsadik est le fondement (yessod) du monde » Dans le Tanakh, le mot tsadik apparaît en particulier en Genèse 18:25, lorsque Abraham tente de sauver les justes de Sodome et Gomorrhe.
Musar literatureMusar literature is didactic Jewish ethical literature which describes virtues and vices and the path towards character improvement. This literature gives the name to the Musar movement, in 19th century Lithuania, but this article considers such literature more broadly. Musar literature is often described as "ethical literature." Professor Geoffrey Claussen describes it as "Jewish literature that discusses virtue and character.
SpiritualitéLa notion de spiritualité (du latin ecclésiastique spiritualitas) comporte aujourd'hui des acceptions différentes selon le contexte de son usage. Elle se rattache conventionnellement, en Occident, à la religion dans la perspective de l'être humain en relation avec des êtres supérieurs (dieux, démons) et le salut de l'âme. Elle se rapporte, d'un point de vue philosophique, à l'opposition de la matière et de l'esprit (voir problème corps-esprit) ou encore de l'intériorité et de l'extériorité.