Les Grandes Plaines (en anglais : « Prairie », Great Plains ou Grassland) sont une région de l'Amérique du Nord, la partie médiane du continent au centre-ouest des États-Unis et du Canada, à l'est des montagnes Rocheuses. La région est semi-aride, constituée de vastes plaines qui s'étendent des provinces canadiennes de la Saskatchewan et de l'Alberta au nord, jusqu'au Texas au sud.
Aux États-Unis, la plupart des Grandes Plaines du Nord sont drainées par le Missouri et ses affluents.
vignette|redresse=1.2|Les États et provinces des Grandes plaines. En rouge, le méridien ouest.
vignette|Paul Kane, Camping on the Prairie. Huile sur papier, imprimée en 1846.La scène montre Paul Kane (1810-1871) accompagné de son guide dans les Grandes Plaines du Dakota.
Indiens des Plaines
Historiquement, les Grandes Plaines étaient le domaine des bisons et des Indiens des Plaines, les tribus des Pikunis, Crows, Sioux, Cheyennes, Arapahos, Comanches, entre autres. La partie orientale des Grandes Plaines était habitée par des tribus semi-sédentaires, vivant dans des huttes de terre, comme les Arikaras, Mandans, Pawnees et Wichitas.
Avec l'arrivée de Francisco Vásquez de Coronado, un conquistador espagnol envoyé par le vice-roi de Nouvelle-Espagne, Antonio de Mendoza, on assiste à la première incursion européenne sur les Grandes Plaines, dans une région qui est aujourd'hui le Texas, Kansas et Nebraska, de 1540 à 1542. À cette même époque, Hernando de Soto traverse les Grandes Plaines en direction ouest-nord-ouest, sur ce qui est aujourd'hui l'Oklahoma et le Texas et que l'on nomme la De Soto Trail. Les Espagnols pensaient alors que sur les Grandes Plaines se trouvaient les mythiques sept cités d'or.
Lors des siècles qui suivent, la traite des fourrures amène des milliers d'Européens sur les Grandes Plaines, des trappeurs français, espagnols, britanniques, puis américains. Avec la vente de la Louisiane en 1803 puis l'expédition Lewis et Clark en 1804, les Grandes plaines deviennent plus accessibles.