Concept

François-Joseph Ier

Résumé
(en allemand .), né le à Vienne et mort le dans la même ville, est empereur d’Autriche et roi apostolique de Hongrie. Membre de la maison de Habsbourg-Lorraine, il règne sur l'Autriche et la Hongrie du 2 décembre 1848 au 21 novembre 1916. Du au , il occupe également la fonction de président de la Confédération germanique. Il détient le plus long règne en tant que souverain d'Autriche et de Hongrie, ainsi que le quatrième plus long règne de tous les pays de l'histoire européenne, après le roi de France , la reine et le prince , soit près de 68 ans. En décembre 1848, à la suite du Printemps des peuples et de la révolution autrichienne, l'empereur abdiqua le trône, dans le cadre du plan du ministre-président Felix zu Schwarzenberg visant à mettre fin aux révolutions de 1848 en Hongrie. Cela permit à François-Joseph, neveu de Ferdinand, d'accéder au trône. Largement considéré comme un réactionnaire, François-Joseph a passé son règne à résister au constitutionnalisme dans ses domaines. L’Empire autrichien fut contraint de céder son influence sur la Toscane et l’essentiel de ses prétentions sur le royaume de Lombardie-Vénétie au royaume de Piémont-Sardaigne, à la suite de la deuxième guerre d'indépendance italienne en 1859 et de la troisième en 1866. Malgré la défaite de l'Empire après la guerre austro-prussienne, l'Autriche, avec la paix de Prague signée le 23 août 1866, ne céda aucun territoire au royaume de Prusse, mais dut abandonner ses prétentions à l'unification de l'Allemagne sous l'égide de la maison de Habsbourg. Le règne de François-Joseph a été troublé par le nationalisme dans plusieurs de ses territoires. Il conclut le compromis austro-hongrois de 1867, accordant une plus grande autonomie à la Hongrie et transformant l'empire autrichien en une double monarchie austro-hongroise. Il régna pacifiquement pendant 45 ans, mais il subit personnellement les tragédies de l'exécution de son frère, l'empereur en 1867, de la mort dans des conditions mystérieuses de son fils et héritier, le prince Rodolphe en 1889, de l'assassinat de sa femme, l'impératrice Élisabeth (« Sissi ») en 1898, et de l'assassinat de son neveu et héritier présomptif, l'archiduc François-Ferdinand, en 1914.
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