thumb|Visualisation d'un "foglet" bras rétractés et étendus thumb|Diagramme d'un "foglet" de 100 micromètre de diamètre Le Brouillard Utilitaire (issu de Utility fog, expression créée par John Storrs Hall en 1993) est un groupement hypothétique de nanorobots qui peuvent répliquer une structure physique. En tant que tel, il s'agit d'une forme de robotique modulaire auto-reconfigurable. Hall le concevait comme un remplacement nanotechnologique pour les ceintures de sécurité. Les robots seraient microscopiques, avec des bras pouvant s'étendre dans différentes directions, et pourraient réaliser une reconfiguration tridimensionnelle en répliquant une structure cristalline. Des extrémités préhensiles permettraient à ces robots (ou foglets) de se lier mécaniquement les uns aux autres et de transmettre ainsi à la fois de l'information et de l'énergie, leur permettant d'agir comme une substance continue ayant des propriétés mécaniques et optiques fortement variables. Chaque foglet aurait une capacité de calcul substantielle et serait capable de communiquer avec ses voisins. Dans l'application originale comme remplacement des ceintures de sécurité, l'essaim de robots serait largement étalé et les bras non connectés, permettant à l'air de circuler entre eux. Dans le cas d'une collision, les bras se verrouilleraient dans leur position, comme si l'air autour des passagers s'était soudainement solidifié. Le résultat serait une répartition de l'impact sur l'intégralité de la surface du corps du passager. Alors que les foglets auraient une échelle microscopique, leur fabrication requerrait une nanotechnologie moléculaire. Chacun des robots aurait la forme d'un dodécaèdre avec 12 bras étendus vers l'extérieur. Chacun des bras aurait quatre degrés de liberté. Quand ces bras seraient reliés, les foglets formeraient un treillis en forme d'octet. Le corps des foglets serait fait d'alumine plutôt que de diamant combustible pour éviter de créer une arme thermobarique.
Auke Ijspeert, Mehmet Hasan Mutlu, Simon Lukas Hauser
, ,