vignette|250px|La baie d'Osaka.
Osaka ou est la troisième plus grande municipalité du Japon et le centre de la conurbation du Keihanshin (Kyoto-Kobe-Osaka), deuxième aire métropolitaine du pays tant en nombre d'habitants qu’en PIB. La ville est également le chef-lieu de la préfecture du même nom. Elle est située sur l'île de , l'île principale du Japon sur laquelle se trouve également Tokyo, sur les rives de la mer intérieure de Seto, plus précisément dans la baie d'Osaka.
signifie « grande pente ».
Chronologie d'Osaka
La fondation de la ville remonterait au . Son port joue un rôle fondamental dans son développement et lui permet de nouer des contacts avec la Corée et la Chine. C'est de cette époque que datent les kofun, impressionnantes structures funéraires.
Tournée vers le commerce et l'industrie, Osaka est aussi devenue grâce à l'empereur Tenji, sous son ancien nom de , la capitale de l'empire entre le milieu du et le milieu du . On construit à cette période le premier temple bouddhiste du Japon, le Shi Tennō-ji.
Un autre événement essentiel dans l'histoire d'Osaka a été la décision prise par Toyotomi Hideyoshi d'y construire un imposant château, Ōsaka-jō, en 1583. Cela attira de nombreux négociants.
Bien qu'elle ait souffert lors des sièges de 1614 et 1615, Osaka retrouva la prospérité et, lors de la période Edo, était parfois surnommée à cause de son rôle central dans le commerce du riz.
Outre son économie florissante, la ville était un centre culturel qui vit se développer, par exemple, le bunraku (théâtre de marionnettes) et le kabuki, ainsi qu'un lieu de savoir et d'éducation, en particulier dans le domaine de la médecine.
A l'époque Edo, l'univers des Maisons vertes était très important dans la peinture des ukiyo-e. À Osaka, ces lieux de prostitution étaient installés à partir de 1624 dans le quartier Shinmachi ("la nouvelle ville"). Tolérés par le shogunat, ces quartiers étaient reconnus par des licences gouvernementales et constituaient de véritables enclaves dans lesquelles les distinctions sociales régissant la vie ordinaire n'avaient plus cours.