Le Bureau des longitudes est une académie composée d’astronomes, de géophysiciens et de physiciens issus de laboratoires ou institutions français ou étrangers. Il comprend 13 membres titulaires français, un nombre approprié de membres en service extraordinaire et 32 correspondants français ou étrangers. Il a, notamment, le mandat de garantir et définir les missions de service public confiées à l’Institut de mécanique céleste et de calcul des éphémérides.
Le Bureau des longitudes a eu un rôle de premier plan dans le développement de l'astronomie en France, dans l'adoption du système métrique et décimal, le calcul et la publication des éphémérides astronomiques, la création du Bureau international de l’heure, la détermination mondiale des longitudes et l'organisation d'expéditions scientifiques dans le domaine des sciences de l'Univers. Il a eu un rôle important dans les discussions préparatoires à la Convention du Mètre de 1875 et donc à la création du Bureau international des poids et mesures .
Le Bureau des longitudes émet des avis sur les sujets de sa compétence et publie des ouvrages d'actualité ou historiques sur ces sujets.
Le Bureau des longitudes a été fondé par la loi de la Convention Républicaine du () à la suite d'un rapport lu par l'abbé Grégoire et préparé par le comité de la Marine, le comité des Finances et le comité de l'Instruction publique :
Les objectifs sont clairement stratégiques et économiques puisqu'ils visent à redonner à la France la maîtrise de la navigation grâce à l'amélioration des méthodes de détermination de la longitude en mer, en particulier par des observations astronomiques. Les principaux buts étaient donc de résoudre ces problèmes astronomiques, d'améliorer les cartes et l'hydrographie, d'étudier le magnétisme terrestre et de développer l'horlogerie tout cela dans le but de rendre la navigation plus sûre et protéger la vie des marins. La création de ce bureau et le choix de son nom faisait écho au Board of Longitude britannique créé en 1714 avec des objectifs comparables.
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L'Observatoire de Paris est un observatoire astronomique implanté sur trois sites : Paris (avenue de l'Observatoire), Meudon et Nançay. L'Observatoire de Paris est né du projet, en 1667, de créer un observatoire astronomique équipé de bons instruments permettant d'établir des cartes pour la navigation. Venant en complément de l'Académie des sciences fondée en 1666, il a joué un rôle très important dans l'astronomie en Occident. C'est là que prirent essor en France des sciences comme la géodésie, la cartographie et la météorologie.
Siméon Denis Poisson ( à Pithiviers - à Sceaux) est un mathématicien, géomètre et physicien français. Sa contribution la plus essentielle concerne l’électricité et le magnétisme qu’il contribua à fonder mais il eut également une influence en astronomie, notamment sur l’attraction des planètes. vignette|Maison natale à Pithiviers. Son père servait comme simple soldat lors des guerres du Hanovre mais, dégoûté par le mauvais traitement qu’il reçut des officiers nobles, il déserta.
L’Académie des sciences, nommée l'Académie royale des sciences lors de sa création en 1666, est l'une des cinq académies regroupées au sein de l'Institut de France. Elle encourage et protège l'esprit de recherche, et contribue aux progrès des sciences et de leurs applications. L'Académie des sciences était composée de 283 membres en novembre 2020. vignette|Tome 3 des Mémoires de l'Académie Royale des Sciences (1733), contenant la première partie des mémoires pour servir à l'histoire naturelle des animaux.
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