Êtes-vous un étudiant de l'EPFL à la recherche d'un projet de semestre?
Travaillez avec nous sur des projets en science des données et en visualisation, et déployez votre projet sous forme d'application sur Graph Search.
L’igbo, ou ibo (autonyme : Asụsụ ìgbò) est une langue parlée au Nigéria par environ 20 à 35 millions de personnes, les Igbos, en particulier dans le sud-est du Nigéria, anciennement le Biafra, et dans des parties du sud-sud-est du Nigéria, principalement dans les régions du delta du fleuve Niger, entre autres l’État du Delta (Agbor) et l’État de Rivers (Port Harcourt). Il utilise, pour son écriture, l’alphabet latin mais aussi le nsibidi, utilisé par la société Ekpe. L’igbo est une langue tonale. Il y a des centaines de dialectes et de langues igboïdes mutuellement intelligibles avec l’igbo, tels que l’ikwere, l’enuani ou les dialectes ekpeye. vignette|Un locuteur de l'igbo enregistré aux États-Unis. L’ìgbò compte plus d’une vingtaine de dialectes vers lesquels convergent graduellement les autres dialectes. La langue littéraire standard actuelle s’est développée à partir de 1972 et est basée sur les dialectes owerri-isuama et umuahia-ohuhu. Les dialectes principaux sont : afikpo ; aniocha ; bonny-opobo ; eche ; egbema ; mbaise ; nasa ; ngwa ; nsuka ; oguta ; ohuhu ; oka-awka ; onitsha ; orlu ; owerri-isuama ; umuahia ; unwana-ungwana lordji. Le système logographique nsibidi a été utilisé en ìgbò. Il est encore parfois utilisé pour des fins décoratives, symboliques ou religieuses. Il est l'héritier d'un plus ancien système de proto-écriture Nwagu Aneke. Les premiers travaux ìgbò écrits avec l’alphabet latin utilisent l’alphabet standard de Lepsius de 1854. C’est cet alphabet qui est adopté par Crowther et la Church Mission Society (CMS). En 1929, l’Institut international des langues et civilisations africaines publie l’alphabet international africain. Ce nouvel alphabet est adopté par le gouvernement, les missionnaires catholiques et méthodistes en 1929, tandis que les missionnaires anglicans de la CMS refusent d’abandonner leur alphabet. L’ìgbò est aujourd’hui écrit avec l’alphabet latin de base, complété par quelques digrammes supplémentaires ou signes diacritiques pour les consonnes, et par des accents diacritiques pour marquer le ton des voyelles.