Concept

Yokosuka D4Y Suisei

Résumé
Le D4Y était un bombardier en piqué de la Marine Impériale Japonaise. Les Alliés lui attribuèrent le nom de code Judy. Le D4Y était l'un des bombardiers en piqué les plus rapides de son époque et cela durant toute la Seconde Guerre mondiale. Seuls des retards de développement ont gêné sa mise en service, au profit de son prédécesseur, le robuste mais lent Aichi D3A qui resta en activité jusqu'à la fin de la guerre. En dépit de son utilisation limitée, la vitesse et l'autonomie du D4Y était appréciée aussi pour les missions de reconnaissance ou kamikazes. Le développement du D4Y commença en 1938 à l'Arsenal aérien naval de Yokosuka, à partir d'un projet de bombardier en piqué, pour remplacer le Aichi D3A. Son design fut grandement influencé par le bombardier en piqué allemand Heinkel He 118, ce qui entraîna le choix d'un moteur en ligne, chose rare sur les avions japonais. Le D4Y était un monomoteur monoplan à ailes basses entièrement en métal, équipé d'un train escamotable et d'aérofreins montés sur les ailes. Le pilote et le navigateur/radio/mitrailleur prenaient place dans un cockpit recouvert d’une longue verrière assurant une visibilité multidirectionnelle accrue. Le pilote des versions pour le bombardement vertical utilisait un viseur télescopique. Le moteur était un moteur en ligne V12 à refroidissement liquide Aichi Atsuta de , copie sous licence japonaise du moteur allemand . Le radiateur était situé derrière et au-dessous de l'hélice tripale, comme sur le Curtiss P-40. vignette|gauche|Yokosuka D4Y1 Susei au décollage (1942) Son fuselage profilé et mince lui permettait d'atteindre de grandes vitesses en vol horizontal et en plongée, tandis que sa faible charge alaire lui assurait une excellente manœuvrabilité, bien supérieure à celle des autres bombardiers en piqué tel que le SB2C Helldiver. Conformément à la doctrine de la Marine Impériale Japonaise concernant la conception de ses avions, le D4Y n'était équipé ni de réservoirs auto-obstruant, ni de blindage. En conséquence, le D4Y était extrêmement vulnérable et avait tendance à prendre feu.
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