L’alphasyllabaire télougou ou télougou est un alphasyllabaire de la famille de la brahmi principalement utilisé pour écrire le télougou, une des langues dravidiennes du sud de l’Inde parlée notamment dans les états de l'Andhra Pradesh et du Telangana. Il est aussi utilisé pour écrire des textes en sanskrit et sert parfois à écrire le gondi. L'écriture s'effectue de gauche à droite.
vignette|Comparaison entre l'alphasyllabaire kannada et l'alphasyllabaire télougou. Aujourd'hui encore, ces deux systèmes d'écriture sont similaires.|282x282px
L'alphabet télougou provient du Brahmi. Dans les alentours du delta de la Krishna, il devint un système d'écriture commun au télougou et au kannada au Ce n'est qu'à la fin du que l'alphasyllabaire kannada et l'alphasyllabaire télougou se sont séparés.
vignette|Panneau indiquant la gare de Gunadala (district de Krishna, Andhra Pradesh), écrit en télougou, en devanagari et en alphabet latin.|282x282px
Voici la liste des consonnes télougou classées selon l'ordre alphabétique :
Ci-dessus, les consonnes sont notées suivies de la voyelle . Pour noter une consonne seule, il faut ajouter la diacritique virama ్ (ex : క+్=క్).
Avec l'alphasyllabaire télougou, il est possible d'écrire deux consonnes qui se suivent sous la forme d'un seul signe. La deuxième consonne s'appose en diacritique à la première. La phonotaxe fait que certains enchaînements ne sont jamais utilisés.
Parfois, en télougou, trois consonnes se suivent : dans ce cas, la deuxième et la troisième s'apposent en diacritique à la première. Exemple :
Le caractère స్ట్రా (sṭrā) est composé comme ceci :
Voici la liste des voyelles télougou classées selon l'ordre alphabétique (les voyelles obsolètes sont ) :
Il existe aussi des compléments vocaliques :
Pour noter une consonne suivie d'une voyelle, il faut apposer la diacritique de la voyelle sur la consonne. Exemple :
Il est également possible d'apposer une voyelle après deux consonnes :
Le télougou possède des chiffres allant de 0 à 9 et un système d'écriture décimale positionnelle.
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L’alphasyllabaire odia est un système d'écriture de type alphasyllabaire utilisé généralement pour écrire l'odia (anciennement appelé oriya). Il s'appelle aussi Utkala Lipi (en odia : ଉତ୍କଳ ଲିପି) ou Utkalakshara (en odia : ଉତ୍କଳାକ୍ଷର). il peut également servir à transcrire d'autres langues de l'Inde, comme le sanskrit, notamment dans l'Odisha. Il date au moins du . Il provient de la brahmi (comme de nombreuses écritures de l'Inde), par l'intermédiaire de l'.
Virama (विराम/हलन्त ्) is a Sanskrit phonological concept to suppress the inherent vowel that otherwise occurs with every consonant letter, commonly used as a generic term for a codepoint in Unicode, representing either halanta, hasanta or explicit virāma, a diacritic in many Brahmic scripts, including the Devanagari and Bengali scripts, or saṃyuktākṣara (Sanskrit: संयुक्ताक्षर) or implicit virama, a conjunct consonant or ligature.
vignette|Ôle du écrite en odia Les manuscrits sur ôles (ou olles, feuilles de palmier) ont été les plus importants supports de texte en Inde et en Asie du Sud-Est pendant des siècles. Ils sont connus en Indonésie sous le nom de lontar. Ce matériau à l'avantage d'être souple, léger, facile d'emploi et de bien résister au climat tropical. Le mot ôle provient du tamoul ôlei qui veut dire « feuille ». Avant de pouvoir être employées, les feuilles de palmier sont coupées à la taille désirée.