thumb|upright=1.4|Baïonnette prussienne de la fin du .
Une baïonnette est une arme blanche conçue pour s'adapter au canon d'un fusil ou d'une arme similaire et destinée au combat rapproché à la manière d'une lance. Elle fait ainsi du fusil à baïonnette une arme polyvalente, qui devient alors un hybride entre une arme à feu et une arme d'hast. Elle s'imposa dans les armées occidentales à partir du remplaçant progressivement les piques puis les hallebardes qu'elle rendit obsolètes.
thumb|Baïonnette à douille, .
thumb|Vue éclatée d'une baïonnette M6, utilisable sur le fusil M14 et le M1A, sa version civile. Le logement de fixation est visible sur la garde.
vignette|Représentation satirique d'une leçon d'escrime à la baïonnette. Carte postale autour de 1900.|alt=
thumb|Baïonnette française de la Première Guerre mondiale avec son adaptateur coupe barbelés. Le barbelé bloqué par la partie mobile est coupé par le tir d'une balle.
Son origine remonterait à un événement fortuit. Au cours des conflits sporadiques qui agitèrent les campagnes françaises du milieu du , les paysans de Bayonne se trouvèrent à court de poudre et de projectiles. Ils fichèrent leurs longs couteaux de chasse dans les canons de leurs mousquets, confectionnant des lances improvisées. Cependant, d'une part le nom est plus ancien, et d'autre part l'usage de ce type d'armes est déjà mentionné au début du chez des mousquetaires à pied qui introduisent le manche de leur « soie de cochon » (fine lame d'épée) dans l'embouchure de leurs mousquets. Les fusiliers du régiment Royal-Artillerie furent les premiers à en être dotés en 1671 à l'initiative de Louvois. En 1703, le roi Louis XIV, suivant l'avis du maréchal de Vauban, interdit l'usage des piques dans l'infanterie, pour y substituer des fusils. Ainsi,
Ainsi la nécessité donna naissance à l'arme auxiliaire qui allait influencer les techniques de l'infanterie européenne, équipant sous l'Empire toute l'infanterie armée et étant utilisée jusqu'au début du .
Les avantages d'une arme cumulant deux fonctions apparurent rapidement.
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thumb|250px|Deux cadavres de soldats allemands gisant dans une tranchée, peints par William Orpen en 1917. La guerre de tranchées est une forme de guerre où les combattants s'abritent dans des lignes fortifiées, largement constituées de tranchées, dans lesquelles les soldats sont relativement protégés des armes légères et de l'artillerie. C'est devenu une expression familière pour désigner la guerre de positions, une paralysie du conflit et l'épuisement progressif des forces opposées.
vignette|Poignard suisse (1550-1650). vignette|Poignard en silex - Danemark. Muséum de Toulouse. Un poignard est une arme blanche courte (en moyenne 20 centimètres) à double tranchant, utilisé notamment comme arme de jet. Ce type d'arme est connu, au moins, depuis le Néolithique. Dans de nombreux cas, les études tracéologiques ont montré que ces objets étaient à cette époque essentiellement utilisés comme couteaux, bien qu'un usage ponctuel comme arme ne puisse pas être exclu. Un long poignard est une dague.
L’épée (du latin spatha, « chose plate ») est une arme blanche à double tranchant (se distinguant ainsi du sabre) composée d'une lame droite en métal pourvue le cas échéant d'une gouttière (dépression longitudinale), d'une poignée et, à certaines époques, d'une garde protégeant la main et d'un pommeau. Le terme d’« épée » est polysémique : il peut désigner une arme de guerre, de la famille et descendant du glaive romain ; il peut désigner un accessoire de sport, l’épée d’escrime, l'une des trois armes de l'escrime sportive avec le fleuret et le sabre (le terme est dit récursif, désignant à la fois un objet ainsi que la famille à laquelle il appartient).