Résistance des plantes aux maladiesvignette|upright=2|Les plantes n'ont qu'un système immunitaire inné qui repose sur deux niveaux : le premier appelé PTI est une résistance non spécifique induite par les éliciteurs des pathogènes et implique une réponse qui limite la croissance du pathogène. Le second appelé ETI est une résistance spécifique qui se traduit par une réponse plus forte s'accompagnant le plus souvent d'une mort des cellules végétales par apoptose ou nécrose au niveau du site d'infection (réponse hypersensible).
Orge communeL’orge commune (Hordeum vulgare) est une céréale à paille, plante herbacée annuelle de la famille des Poaceae, sous-famille des Pooideae. Elle fait partie des plus anciennes céréales cultivées. Bien adaptée au climat méditerranéen du fait de sa rusticité, elle constituait ainsi la principale céréale cultivée dans l'Antiquité grecque et était consommée sous forme de galette ou de bouillie (maza). L'orge pousse aussi bien sous les tropiques qu’à d’altitude au Tibet. Le mot orge est féminin, mais les termes orge mondé et orge perlé sont masculins.
Relation gène pour gèneLa relation gène pour gène exprime le lien étroit existant entre chaque gène de virulence d'un agent pathogène et le gène de résistance correspondant de la plante hôte. Ce concept a été découvert en 1946 par le phytopathologiste américain, , alors qu'il étudiait la rouille (Melampsora lini) du lin (Linum usitatissimum). Harold Henry Flor a été le premier scientifique à étudier simultanément la génétique de l'hôte et celle du parasite et à les intégrer dans un système génétique global.