Corbeyrier est une commune suisse du canton de Vaud, située dans le district d'Aigle.
La commune de Corbeyrier s'étend sur . Lors du relevé de , les surfaces d'habitations et d'infrastructures représentaient de sa superficie, les surfaces agricoles , les surfaces boisées et les surfaces improductives .
Corbeyrier est attesté en tant que « Curbirie » en 1251. Le nom de la commune s'est formé à partir du nom d'une personne, probablement au nom latin, et du suffixe celtique « -acum », signifiant « domaine de ». Les formes connues du nom de la commune ne permettent pas de déterminer le nom exact de la personne.
vignette|gauche|Vue aérienne (1948)
La région apparaît dans l’histoire aux environs de 515 lors de la fondation de l’Abbaye royale de Saint-Maurice. Au Moyen Âge, elle fait partie du Duché de Savoie. En 1475, Berne s'empare des domaines savoyards de la rive droite du Rhône, qui constituèrent le Gouvernement d’Aigle. Le village est au cœur d’une légende de cette période celle dite « le Trou des Bourguignons », qui serait liée à la défaite de Charles Le Téméraire en 1476 lors de la bataille de Morat et à la débâcle de ses mercenaires qui traversaient le pays en le pillant.
Les ancêtres en auraient massacré quelques-uns, puis enterré pêle-mêle à la Praille dans un grand trou nommé « Creux des Bourguignons ».
Le , un tragique éboulement, l'Ovaille, modifie le paysage de la région, du haut de Luan jusqu’au village d'Yvorne. Début mars eut lieu un important tremblement de terre qui fut ressenti jusqu'à Genève, les jours suivants plusieurs secousses furent observées pour aboutir à un gigantesque éboulement qui ensevelit le village de Corbeyrier ainsi qu’une partie du village d'Yvorne dont la résidence secondaire du Gouverneur. Cette demeure fut rebâtie en 1611 par Antoine d’Erlach et Agathe de Diesbach et se nomme La Maison Blanche.
La révolution vaudoise de 1798 donna l'indépendance et l'avènement du nouveau canton de Vaud qui entra dans la confédération en 1803. On procéda à la réorganisation des paroisses.