Les conceptions de Dieu dans les religions monothéistes, panthéistes et panenthéistes – ou de la divinité suprême dans les religions hénothéistes – peut s'étendre à différents niveaux d'abstraction :
en tant qu'être humain puissant, surnaturel, ou en tant que déification d'une entité ou d'une catégorie ésotérique, mystique ou philosophique ;
en tant qu'« Absolu », summum bonum, l'« Infini absolu », le « Transcendantal », ou l'Existence ou l'Être même ;
en tant que fondement de l'être, substrat moniste, que nous ne pouvons pas comprendre, etc.
Les premières traces de conceptions monothéistes de Dieu issues de l'hénothéisme et du monisme (principalement dans les religions orientales) apparaissent déjà à l'époque hellénistique. Parmi les nombreux objets et entités que les religions et les systèmes de croyance à travers les âges ont qualifiés de divins, le critère qu'ils partagent est leur reconnaissance comme divin par un groupe ou des groupes d'êtres humains.
Dans sa Métaphysique, Aristote discute du sens de « l'être en tant qu'être ». Il soutient qu'« être » fait principalement référence aux moteurs non mûs et en a assigné un à chaque mouvement dans les cieux. Chaque moteur « non mû » contemple continuellement sa propre contemplation, et tout ce qui correspond au second sens de « l'être » en ayant sa source dans le mouvement en lui-même, bouge parce que la connaissance du Moteurle pousse (ou devrait le pousser) à imiter ce moteur.
La définition que donne Aristote de Dieu attribue la perfection à cet être, et en tant qu'être parfait, il ne peut contempler que sur la perfection et non sur l'imperfection, sinon la perfection ne serait pas l'un de ses attributs. Selon Aristote, Dieu est dans un état de « stase » insensible aux changements et aux imperfections. Le « moteur immobile » est très différent de la conception de Dieu que l'on voit dans la plupart des religions. Cela a été comparé à une personne qui joue aux dominos et en pousse un, de sorte que tous les autres dominos de la série le sont aussi, sans que celui-ci n’ait rien à faire à ce sujet.