Résumé
Au Royaume-Uni et dans d'autres pays anglophones, le landlord (landlady au féminin) est un grand propriétaire terrien et/ou propriétaires de maisons, d'immeubles, d'appartements, d'un condominium ou d'autres types de biens immobiliers qui sont loués ou mis à disposition de particulier ou d'entreprise devenant alors son locataire. Lorsqu'une personne morale est dans cette situation, les termes propriétaire, bailleur (ou tenant ou lessee ou renter pour les anglophones) peuvent être utilisés. En économie politique et sociale, le mot "Landlord" fait référence au seul propriétaire du foncier (propriétaire du sol, et pas nécessairement des bâtiments) qui bénéficie d'une rente économique en louant ce bien commun privatisé (la terre, le sol, le foncier...). Le concept anglo-saxon médiéval de landlord est en quelque sorte une poursuite du système des villas et des latifundia (larges fermes paysannes) de l'Empire romainadapté au système féodal du manoralisme (régime seigneurial), où un domaine foncier appartient à un Lord of the Manor (Mesne lords), généralement membre héritier de la petite noblesse intégré dans le rang des chevaliers pour le haut-Moyen Âge, détenant leur fief par sous-inféodation. Mais parfois, la terre pouvait être le patrimoine donné par le roi et/ou hérité au cours de générations de la haute noblesse. C'était par exemple le cas des Terre de la Couronne appartenant directement à un empereur par exemple dans les villages impériaux du Saint-Empire romain germanique directement soumis à l'empereur. Dans le Londres de la période géorgienne (fin du ), John Summerson a décrit le grand promoteur typique de l'époque comme un « noble landlord à la bourse gourmande», en citant deux exemples, le quatrième comte de Southampton et le premier comte de St Albans. Mais d'autres auteurs estiment que le remodelage de la propriété foncière à Londres sur les terrains qui ont vu la révolution industrielle émerger a aussi été le fait d'autres spéculateurs ayant profité d'un marché foncier alors fluide en achetant plus de petites parcelles, parfois en collaboration avec les grands propriétaires fonciers mais "le plus souvent sans eux" selon l'historienne Elizabeth McKellar.
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