Lattentat de Wall Street a lieu le , quelques mois après l'arrestation de Nicola Sacco et Bartolomeo Vanzetti. Un chariot garé au carrefour de Wall Street et Broad Street explose devant le siège de la banque J.P. Morgan & Co. situé au 23 Wall Street.
En , les forces de police arrêtent un complot visant à l'envoi de 36 bombes à des membres et institutions éminents de l'establishment politique et économique américain : J. P. Morgan, John D. Rockefeller, le juge de la Cour suprême Oliver Wendell Holmes ou encore le procureur général Alexander Mitchell Palmer.
Le , dans sept villes du Nord-Est des États-Unis, huit bombes de forte puissance ont explosé quasi simultanément (une église catholique de Philadelphie étant la cible de deux bombes). L'un des objectifs était la maison du procureur général Palmer, à Washington. L'explosion tue le poseur de bombe, qui sera la seule victime, et des témoignages confirment qu'il s'agit d'une organisation radicale d'origine italienne dont l'antenne américaine se trouverait à Philadelphie, mais l'affaire n'a jamais été résolue.
Le bilan de l'attentat varie selon les sources ; la dernière victime, Francis D. Stoba, décède en novembre, presque deux mois après l'explosion. Trente-huit personnes trouvent la mort, plus de 200 sont blessées. Trois corps ne peuvent être identifiés, leurs blessures étant trop sévères. Les dégâts matériels s'élèvent à plus de deux millions de dollars. Pour la première fois dans l'histoire des États-Unis, les autorités suspendent l'activité de la bourse de New York, et des soldats sont dépêchés sur les lieux depuis la base militaire de Governors Island afin de sécuriser le périmètre.
À quelques rues de là, un postier trouve une pile de tracts signés « Les Combattants anarchistes américains » et portant l'avertissement suivant :
Libérez les prisonniers politiques ou bien aucun de vous n'échappera à la mort !
vignette|gauche|275px|Traces de l'explosion de l'attentat (2008).
Les autorités ne tardent pas à réagir. L'enquête est confiée à William J.