Les Ronces (Rubus L.) sont un genre de plantes ligneuses, de la famille des Rosacées, qui comprend des plantes appelées « ronce », mais aussi framboisier, plaquebière ou parfois mûre dans le langage usuel, à ne pas confondre avec les mûriers (Morus). Ces plantes épineuses sont assez communes dans l'hémisphère nord, mais la détermination des espèces est difficile et varie notablement selon les auteurs, certains en comptant plus de mille. Il existe en outre de nombreux hybrides.
Les ronces produisent des mûres, appréciées en confiserie et en pâtisserie, ce qui justifie la mise en culture de certaines espèces et la production de cultivars qui s'est ensuivie. Une plantation de ronces est appelée une ronceraie.
Le nom vernaculaire « ronce » vient du latin rumex, rumicis qui signifie « dard » (allusion à la présence d'aiguillons, et non d'épines, sur les rameaux) et est l'un des noms dans cette langue de la ronce commune. Le nom scientifique Rubus provient du latin ruber, « rouge », pour la couleur des fruits (voire de leur jus) ou des feuilles à l'automne de certaines espèces, tels les framboisiers.
Les ronces sont généralement des arbrisseaux à port sarmenteux à souche vivace ligneuse, portant des aiguillons crochus ou des acicules droits. Le manteau d’aiguillons plus ou moins dense sur les rameaux joue deux rôles principaux : la protection et la conquête de l’espace. Le pied de la ronce produit des turions donnant des tiges bisannuelles lignifiées, dressées ou retombantes. Ils forment des fourrés appelés « ronciers » où peuvent s'entremêler plusieurs sous-espèces locales et hybrides naturels qui sont l'affaire de spécialistes, les « rubologues ».
Les ronces sont volontiers classées parmi les mauvaises herbes ou adventices.
Les feuilles composées imparipennées ont 3, 5 ou grossièrement dentées et des stipules sont soudées à leurs pétioles. Leur face supérieure est d'un vert soutenu, leur face inférieure blanchâtre (à l'exception de Rubus caesius qui est verte) avec de forts aiguillons sous la nervure principale.