Le Carrefour de l'horloge (CDH) est un cercle de réflexion métapolitique français fondé en 1974 notamment par Yvan Blot, Jean-Yves Le Gallou et Henry de Lesquen. Classé entre droite et extrême droite (il prône l'union avec le Front national), il se réclame du national-libéralisme et des principes républicains. À travers l’organisation de colloques et la publication d'ouvrages, il intervient dans le débat d'idées en mettant en avant la liberté économique, la souveraineté du peuple et l'identité de la nation. Philippe Lamy considère le Cercle Pareto comme la du Club de l'horloge. C'est aussi le fondement de la . Il s'agit d'une véritable où les futurs responsables du Club se forgent . Pierre-Marie Guastavino estime que . Le Cercle Pareto regroupe . Nicolas Lebourg précise en effet que ce cercle est , et explique que . Plus tard, Pareto deviendra un des « maîtres à penser » du Club de l'horloge. Il se forme à la rentrée 1968, à l'initiative d'Yvan Blot, lorsque les élèves de l'École hostiles à Mai 68 et qui souhaitent commencent de se regrouper. Ce sont en particulier les militants des Comités pour la défense de la République et ceux du Comité étudiant pour les libertés universitaires (qui promeut l'autonomie des universités), qui s'y investissent. En 1970, quatre « groupes d'études » thématiques du GRECE sont implantés à Sciences Po : « Politique des revenus » (Yvan Blot), « Éléments constitutifs de l'unité européenne » (Jean-Yves Le Gallou), « Déclin de la paysannerie » (Jean-Paul Charbonneau) et « Problème de l'immigration étrangère en France » (Michel Araud) ; en octobre de la même année, le cercle est rattaché à l'« unité de recherche » Île-de-France du GRECE nouvellement créée. Jusqu'en 1971, Jean-Yves Le Gallou s'impose comme son responsable (le Cercle est alors basé à son domicile de Colombes), avant d'être remplacé par Guillaume Faye. Georges-Henri Bousquet accepte la présidence d'honneur. Prennent également part à ses activités une trentaine de membres, dont Jean-Paul Antoine, Daniel Garrigue, Pierre-Marie Guastavino, Bernard Mazin (et peut-être Jean-Paul Bolufer), qui planchent sur les travaux de divers auteurs .