On désigne sous l'expression de Pères apostoliques, des hommes ou des écrits anonymes de la période qui a suivi immédiatement celle des apôtres. Leurs écrits « constituent le troisième ensemble de textes fondateurs du christianisme après l'Ancien Testament et le Nouveau Testament ».
Ils ont été reconnus comme orthodoxes par opposition aux textes apocryphes.
Les premiers Pères de l'Église sont dits « apostoliques » en raison de leur proximité avec la tradition apostolique qu'ils reçurent directement des apôtres et dont ils se réclamèrent. Disciples ou auteurs proches des apôtres, leurs œuvres s'étendent de 90 à 160 ap. J.-C. et constituent les tout premiers témoignages des communautés chrétiennes après les écrits néotestamentaires.
Sept auteurs ou écrits sont traditionnellement rangés parmi les Pères apostoliques. En plus du Pasteur d'Hermas et des lettres de Clément de Rome, d'Ignace d'Antioche, de Polycarpe de Smyrne et de Barnabé, furent ajoutés tardivement les fragments de Papias d'Hiérapolis, la lettre à Diognète, et parfois la Didachè et le fragment de Quadratus.
Ces écrits ont une place particulière dans la littérature chrétienne primitive des deux premiers siècles :
ils se distinguent des livres du Nouveau Testament par leur caractère non canonique, même s'ils étaient parfois considérés comme canoniques durant l'Antiquité chrétienne ;
mais contrairement aux autres écrits non canoniques des deux premiers siècles, ils restent très proches des livres néotestamentaires dont ils partagent la théologie, la langue et les origines communautaires.
Alors que les écrits des Pères apostoliques ont plus pour objet l'enseignement dans l'Église, et la lutte contre les hérésies, la période suivante voit en outre se développer une nouvelle forme de littérature : celle des apologistes qui adressent leurs œuvres à des gens extérieurs à la communauté chrétienne et défendaient la religion chrétienne contre le paganisme. C'est, entre autres, l'œuvre de Justin Martyr, et Tertullien.
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L'Âge apostolique de l'histoire du christianisme est traditionnellement la période des douze apôtres, allant de la Grande Mission des apôtres par le Christ ressuscité à Jérusalem vers 33 jusqu'à la mort du dernier d'entre eux, considérée comme étant celle de Jean en Anatolie vers 100. Traditionnellement, il est posé que les Apôtres , fondant les sièges apostoliques. Cette période revêt une importance particulière dans la tradition chrétienne en tant qu'âge des disciples directs de Jésus-Christ.
Le canon biblique (du grec ancien κανών, kanôn signifiant « canne, roseau » et « règle ») désigne l'ensemble des textes considérés comme sacrés ayant conduit, sur plusieurs siècles, à l'établissement de la Bible par les rites juifs et les chrétiens. On distingue l'établissement ou la construction des canons de la Bible hébraïque (Tanakh), celui de la Septante et des versions en grec, celui de la Peshitta et des versions en araméen, celui du Nouveau Testament, puis les canons des Églises.
vignette| Stèle funéraire de Licinia Amias sur marbre (début du ), provenant de la zone de la nécropole du Vatican et conservée au Musée national romain. Niveau supérieur : dédicace aux Dis Manibus et devise ΙΧΘΥΣ ΖΩΝΤΩΝ (, « poisson des vivants »). Niveau intermédiaire : un poisson et une ancre. Niveau inférieur: inscription latine de l'identité du défunt LICINIAE FAMIATI BE / NE MERENTI VIXIT. Le christianisme anténicéen est la période du christianisme primitif allant de l'âge apostolique du premier siècle jusqu'au concile de Nicée (325).