thumb|Squelette d'éléphant nain de Crète.
L’évolution insulaire caractérise la modification des fréquences alléliques de populations isolées sur des îles représentant un domaine géographique sur lequel les échanges extérieurs sont limités, au cours des générations.
Les îles se forment de deux manières. Premièrement, elles peuvent surgir de la mer, ce sont des îles océaniques qui se forment au-dessus d’un point chaud. Elles sont donc vides de toute forme de vie au départ, et sont colonisées progressivement par les espèces du continent voisin ou des îles voisines. Deuxièmement, elles peuvent être d’origine continentale, résultant de la fragmentation du continent ou de la montée des eaux. Ces îles sont habitées par la faune et la flore du continent d’origine. La fragmentation des milieux naturels causée par l’être humain, par exemple lors de construction d’autoroutes, conduit à la formation d'îles ou îlots de végétation. La notion d'île en écologie ne se cantonne pas uniquement aux îles au sens géographique, mais prend en compte tous types de territoires de petites tailles et isolés.
Les milieux insulaires passionnent les écologues depuis plusieurs siècles, car les écosystèmes qu’ils abritent diffèrent de ceux observés sur le continent. L’étude de l’insularité a permis l'émergence de nombreuses théories sur l’évolution des espèces, la plus célèbre étant la théorie de l’évolution par la sélection naturelle de Darwin, qu’il a notamment illustré avec l’évolution de la taille du bec chez les pinsons des Galapagos. Les îles sont caractérisées par leur isolement, et représentent donc un espace plus contrôlé et plus propice à l’élaboration de modèles simples pour comprendre les mécanismes de l’évolution.
La théorie des équilibres dynamiques de MacArthur et Wilson (1967) sur la biogéographie insulaire a permis de comprendre les mécanismes qui sous-tendent les processus de colonisation, d’extinction et de renouvellement d’espèces sur une échelle de temps relativement courte.
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La loi de Foster est un principe scientifique admettant que la quantité de ressources disponibles dans l'environnement d'une espèce donnée a une influence sur la taille de celle-ci. Cette théorie est souvent appliquée dans des cas d'isolation insulaire. Il est par exemple connu que le Mammouth évolue en Mammouth nain lorsqu'une population se retrouve isolée sur de petites îles. Des évolutions semblables ont également été observées chez d'autres animaux tels que des éléphants, des hippopotames, des boas ou encore des hommes.
vignette|redresse=2|Paysage de la fin du Pléistocène dans le Nord de l'Espagne, par Mauricio Antón (de gauche à droite- Equus ferus, Mammuthus primigenius, Rangifer tarandus, Panthera leo spelaea, Coelodonta antiquitatis) L'extinction du Quaternaire désigne une période d'extinction durant le Pléistocène supérieur et l'Holocène, au cours de laquelle de nombreuses espèces animales ont disparu sur différents continents, principalement parmi la mégafaune.
Magyarosaurus est un genre éteint de dinosaures sauropode, un titanosaure quadrupède et herbivore de la famille des titanosauridés. Ayant vécu dans une île de la mer Téthysienne, ce genre présente un nanisme insulaire : il est l'un des plus petits sauropodes connus. Il a vécu au Maastrichtien (Crétacé supérieur) en Roumanie dans la région de Transylvanie, il y a environ 72 à 66 millions d'années.