BuddhadasaVénérable Ajahn Buddhadasa Bhikkhu (thaï: พุทธทาสภิกขุ ; API : [phútthəthâːt phíkkhùʔ] ; lit. esclave du Bouddha), né le et mort le , est un bonze thaïlandais. De la tradition du theravada, Buddhadasa Bhikkhu est le fondateur du temple bouddhiste wat (สวนโมกข์ . lit. le Jardin de la Libération) dans le sud de la Thaïlande à Surat Thani. Ajahn Buddhadasa est né Nguam Phanit (เงื่อม พานิช) en 1906 à Ban Phum Riang, district de Chaiya, en Thaïlande du Sud. Son père, Sieng Phānit, était un commerçant d'ascendance chinoise et sa mère, Klaun, était thaï du Sud.
BhavanaBhavana (sanskrit : bhāvana ou bhāvanā ; pali : bhāvanā) signifie « création mentale », « développement mental », « méditation », « contemplation » ou encore « pratique ». Utilisé dans le bouddhisme et certaines écoles de philosophie indienne, ce terme est généralement associé à un autre, formant ainsi un mot composé. C’est également le nom d’une Upanishad mineure. Dans le bouddhisme, notamment theravāda, les pratiques associées au terme bhāvanā sont par exemple : samatha-bhāvanā : le développement de la quiétude (samatha), c’est-à-dire la concentration (samādhi), qui purifie des cinq empêchements (nīvaraṇa).
BhutaBhūta (en sanskrit IAST ; devanāgarī : भूत) ou mahābhūta (महाभूत)Dans l'hindouisme, Māhabhūta est synonyme de Bhūta. Dans le bouddhisme, ce terme signifie les quatre grands éléments à savoir: Terre, Eau, Feu et Air. désigne dans la philosophie du Sāṃkhya l'un des cinq éléments grossiers (pañca-mahābhūta ou pañcabhūta). Il y a cinq éléments grossiers qui sont: l'Espace, l'Air, le Feu, l'Eau et la Terre. Ceux-ci sont en correspondance avec les cinq éléments subtils (tanmātra) qui les ont produits.
Trois poisonsLes Trois poisons (sanskrit : triviṣa ; chinois : sāndú 三毒 ; japonais : sandoku), ou « trois souillures » (kleshas) sont dans le bouddhisme les racines karmiquement mauvaises (pāli : akusala-mūla) qui conduisent à dukkha : Moha ou avidyā : l'égarement ou ignorance ; Rāga (pāli : taṇhā, lobha) : la soif, avidité, convoitise ; Dveṣa (pāli : dosa) : l'aversion, haine ou colère. Ces trois poisons sont associés à trois animaux : le porc symbolise l'ignorance ; le coq, l'attachement ; le serpent, l'aversion.
SotāpannaIn Buddhism, a sotāpanna (Pali), srotaāpanna (Sanskrit; , , Burmese: သောတာပန်, Tibetan: རྒྱུན་ཞུགས་, Wylie: rgyun zhugs), "stream-enterer", "stream-winner", or "stream-entrant" is a person who has seen the Dharma and thereby has dropped the first three fetters (Pāli: samyojana, Sanskrit: saṃyojana) that bind a being to a possible rebirth in one of the three lower realms (animals, hungry ghosts, and beings suffering in and from hellish states), namely self-view (sakkāya-ditthi), clinging to rites and rituals
SampajaññaSampajañña (Pāli; Skt.: saṃprajanya, Tib: shes bzhin') is a term of central importance for meditative practice in all Buddhist traditions. It refers to "The mental process by which one continuously monitors one's own body and mind. In the practice of śamatha, its principal function is to note the occurrence of laxity and excitation." It is very often found in the pair 'mindfulness and introspection' or 'mindfulness and clear comprehension) (Pali: Sati sampajañña, Skt.: smṛti saṃprajanya).
Quatre êtres noblesQuatre êtres nobles (sanskrit : caturāryapudgala, en pâli IAST catur-ariya-puggala, en chinois : , les quatre fruits des śrāvakas) est une expression bouddhique du courant theravāda qui désigne les quatre catégories de pratiquants qui sont entrés de façon irréversible sur le chemin de la libération complète à la libération complète des dix entraves qui maintiennent les êtres dans la souffrance et le samsâra. L'adjectif « noble » renvoie ici à une noblesse spirituelle.
NettipakaraṇaThe Nettipakaraṇa (Pali, also called Nettippakarana, abbreviated Netti) is a mythological Buddhist scripture, sometimes included in the Khuddaka Nikaya of Theravada Buddhism's Pali Canon. The main theme of this text is Buddhist Hermeneutics through a systematization of the Buddha's teachings. It is regarded as canonical by the Burmese Theravada tradition, but isn't included in other Theravada canons. The nature of the Nettipakarana was a matter of some disagreement among scholars.