Architecture shintoL’architecture shinto est celle des sanctuaires shinto japonais. À quelques exceptions près, le schéma général d'un sanctuaire shinto est d'origine bouddhiste. Avant le bouddhisme, les sanctuaires étaient tout simplement des structures temporaires érigées pour un usage particulier. Le bouddhisme a introduit au Japon l'idée de sanctuaires permanents et beaucoup du vocabulaire de l'architecture shinto. La présence de vérandas, de lanternes de pierre et de portes complexes sont des exemples de cette influence.
Chigi (architecture)vignette|250px|Chigi avec billettes katsuogi à Sumiyoshi-jinja (Hyōgo). Les , ou sont des épis de faîtage de toit que l'on trouve dans les architectures japonaise et shinto. Ils sont antérieurs à l'influence bouddhiste et constituent un élément architectural récurrent au Japon. Ils participent fortement à l'aspect esthétique des sanctuaires shinto, où ils sont souvent associés avec des katsuogi, autre type d'ornementation de toit.
Hachimanvignette|Hachiman en moine bouddhiste vignette|gauche|Le sanctuaire Tsurugaoka Hachiman-gū de Kamakura est le dieu shinto de la guerre et le protecteur divin du Japon et du peuple japonais. Son nom signifie « Dieu aux huit banderoles ». Son animal symbolique et messager est le pigeon. Dans les premiers temps, Hachiman était adoré par les paysans comme dieu de l'agriculture et par les pêcheurs qui espéraient ainsi avoir des filets plus garnis.
Sanctuaire shintovignette|Le sanctuaire Izumo Taisha est le plus vieux sanctuaire shintoïste. Les sanctuaires shinto, appelés le plus souvent en japonais, sont des lieux de culte du shintoïsme, où l'on vénère un kami. On parle parfois aussi de , ou simplement , voire de . vignette|Plan d'un sanctuaire. À l'entrée d'un sanctuaire se trouve un portail généralement rouge appelé , séparant l'enceinte sacrée de l'environnement profane. Après un possible , on accède à l'intérieur du sanctuaire, via l'allée, , bordée de lanternes appelées .
Toriithumb|Le torii du Itsukushima-jinja. Un est un portail traditionnel japonais, communément érigé à l’entrée d’un sanctuaire shintoïste, afin de séparer l’enceinte sacrée de l’environnement profane. Il est aussi considéré comme un symbole du shintoïsme. signifie « là où sont les oiseaux », et donc aussi « perchoir à coq(s) ». Lié au processus de la naissance du Soleil, le coq est parfois vénéré dans de grands sanctuaires shinto, dont l’Atsuta-jingū. On pense que les premiers toriis se sont développés au Japon.
Amaterasuest, dans le shintoïsme, la déesse du Soleil, et la plus importante divinité de cette religion. Selon la mythologie, elle a donné naissance à la lignée de tous les empereurs japonais. Elle aurait introduit la riziculture, la culture du blé et les vers à soie. Elle figure sur le drapeau japonais sous l'apparence du disque solaire, accompagné ou non de ses rayons. On accole parfois à son nom le qualificatif ou signifiant « grande déesse ». Le Kojiki et le Nihon shoki évoquent tous deux cette déesse.